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Par des activités de renforcement de la capacité, ce projet crée une plus forte sensibilisation vis-à-vis de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), du Protocole facultatif (PF) et des mécanismes canadiens destinés à remédier à la discrimination subie par les personnes en situation de handicap. Lire la suite.
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Un bulletin du CCD.
Résultats de l'élection du CCD
Je suis très heureuse de vous rapporter que le Conseil du CCD a élu deux nouveaux directeurs au Comité de direction : Pat Danforth comme 2ème vice-présidente et Kathleen Thompson comme trésorière.
Pat and Kathleen, soyez les bienvenues dans l’équipe de direction!
Le Comité de direction regroupe:
- Jewelles Smith, présidente;
- John Rae, 1er vice-président;
- Pat Danforth, 2ème vice-présidente;
- Carmela Hutchison, secrétaire;
- Kathleen Thompson, trésorière;
- Ellen Cohen, administratrice.
Tous nos remerciements à Carlos Sosa et à Kory Earle, 2ème vice-président et trésorier sortants, pour leurs contributions au CCD.
Plus tôt cette année, May Recollet-Goulais a été élue administratrice au Conseil et Ellen Cohen administratrice au Comité de direction.
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont posé leur candidature lors de cette élection du CCD ainsi qu’à Carmela Hutchison pour son travail au Comité des candidatures.
Comme vous le constaterez dans leur biographie, ces nouvelles élues enrichiront le CCD de leur inestimable expertise.
~ Jewelles Smith,
Présidente du CCD
PAT DANFORTH
Pat Danforth possède plus de trente (30) ans d’expérience en gouvernance et gestion de conseils dans une vaste gamme de secteurs gouvernementaux et à but non lucratif. Son but : épouser et diriger les changements provoquant une différence.
Elle s’est attaquée aux questions de droits dès 1970, lorsqu’elle s’est retrouvée en fauteuil roulant. Elle a assumé un rôle de leadership au sein du Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD). Elle représente la Disability Alliance BC au Conseil national du CCD. Elle siège aussi bénévolement au Comité des transports et au Comité des droits de la personne du CCD.
Elle est mère fondatrice du Réseau d’action des femmes handicapées du Canada (DAWN-RAFH Canada). Son parcours professionnel l’a amenée à travailler plus la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan ainsi que pour le Congrès du travail du Canada. Elle a œuvré dans divers secteurs comme le Conseil des Commissaires de la Saskatchewan Public Service Commission, le Regina Health District Board, l’Office des transports du Canada et le Comité national des personnes ayant un handicap du Syndicat canadien de la fonction publique. Elle possède une expérience aguerrie en droits, enjeux, politiques et programmes des personnes en situation de handicap.
Pat siège actuellement à divers comités :
- BC Ferries Accessibility Advisory Committee
- Présidence, Disability Alliance BC
- Comité des transports et Comité des droits de la personne
- Conseil des Canadiens avec déficiences
- Working Group for development of Saanich Accessibility Committee
Elle a préalablement assumé la vice-présidence du Comité consultatif sur le transport accessible, et de BC Transit. Elle a aussi siégé à l’Advisory Design Panel, District of Saanich.
Selon Pat, le bénévolat est un prérequis pour provoquer des différences dans la vie des personnes en situation de handicap.
KATHLEEN THOMPSON, 2017, PhD, M.S.S., C.R.S., BA (avec distinction)
Parcours professionnel
La doctoresse Kathleen Thompson gère sa propre compagnie de consultante en politiques de la santé, centrée surtout le secteur légalisé du cannabis. En 2015, elle a fondé le Cannabis Regulatory Research Group, un consortium international de règlementation des exportations dans l’industrie internationale du cannabis. Kathleen conseille les gouvernements, l’industrie, les entrepreneurs et la société civile en matière de politique sur le cannabis. Ce faisant, elle aide tous les paliers de gouvernement à élaborer des politiques de légalisation et de réglementation pour s’assurer que les Canadiens vulnérables et marginalisés, notamment les personnes en situation de handicap, aient accès dans le nouveau cadre légalisé, à du cannabis de qualité, abordable et testé. Kathleen consulte et se prononce sur le cannabis et le milieu de travail, expliquant comment la légalisation peut affecter les personnes handicapées autorisées à consommer cette substance. Elle s’associe en outre à des entreprises autochtones de l’Ouest canadien pour qu’elles deviennent des producteurs agréés (P.A.) de cannabis médicinal et récréatif et de produits de chanvre.
Depuis 1999, Kathleen est intervenue comme consultante dans les secteurs de la santé mentale, des personnes handicapées et du secteur pénitentiaire, pour des initiatives de politique de la santé . De 2010 à 2015, elle a été la chercheure en chef de DISC, la Disability Income Support Coalition. DISC collaborait avec le gouvernement de la Saskatchewan à la mise en vigueur de SAID, le Saskatchewan Assured Income for Disability. Kathleen a coprésidé les comités conjoints Gouvernement/DISC Evaluation and Benefits. Elle est vice-présidente de la Saskatchewan Voice of People with Disabilities. Elle siège depuis longtemps au Conseil de l’IHRAAM, the International Human Rights Association for American Minorities. L’IHRAAM a un statut consultatif auprès des Nations Unies et présente des rapports parallèles pour l’EPU du CEDR (Comité onusien pour l’élimination de la discrimination raciale). Kathleen a représenté l’IHRAAM à des événements des Nations Unies, à Genève et à New York.
Éducation, Prix universitaires /recherche et financement de services
Kathleen est titulaire d’un PhD en travail social clinique de l’université de Calgary (2011). Elle a axé ses études, entièrement financées par une bourse d’études supérieures du Canada du CRSH, sur les facteurs favorisant le rétablissement et le bien-être des adultes handicapés âgés. Elle a obtenu sa maîtrise en travail social (1999) et son baccalauréat ès art avec distinction (psychologie, 1993) de l’université de Regina. Ses thèses de premier cycle et de maîtrise portaient toutes deux sur le « mythe de l’adoption », axées sur l’historique des politiques d’adoption en Saskatchewan.
En plus d’avoir perçu le plus grand montant de financement fédéral pour ses études de doctorante, Kathleen a obtenu de nombreux autres prix et recueilli d’importants fonds pour le développement de programmes :
- Dr. Lionel and Mrs. Mary Hastings Award for Clinical Excellence (o 2013 – Schizophrenia Society of Saskatchewan)
- Saskatoon Health Region Bravo Award (2012 – Prix de groupe aux Amis du Centre Dubé)
- Initiative fédérale pour les sans-abris (250,000 $) (2011 – Gouvernement du Canada – Association canadienne pour la santé mentale – Filiale de Regina)
- Early Intervention Centre ($1,000,060 et $1,000,000 par an) (2007 – 2008 – Gouvernement de la Saskatchewan et Association canadienne pour la santé mentale – Saskatchewan Division)
- Dean’s Research Excellence Award (2004 – 2005 – Études supérieures – Université de Calgary)
- Research Development Grant (2002 – Prairie Women’s Health Centre of Excellence (PWHCE))
Antécédents et harmonisation avec les activités actuelles
Kathleen est bien placée pour combler avec succès le poste de trésorière du Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD). Elle a été directrice générale d’un organisme caritatif provincial, la Schizophrenia Society of Saskatchewan. Elle a siégé au Comité des finances du Conseil de l’Association canadienne pour la santé mentale (Saskatchewan Division), dont elle a été membre pendant très longtemps. De plus, elle a dirigé avec succès et pendant vingt-cinq (25) ans, une compagnie de consultant à but lucratif et a été très active aux niveaux international, national et provincial. Kathleen possède donc les compétences et la formation requises pour être une rigoureuse trésorière du CCD.
L’industrie du cannabis dans laquelle œuvre Kathleen est l’industrie qui se développe le plus rapidement au Canada. On estime que d’ici 2020, le personnel de l’industrie légale du cannabis excèdera celui de toutes les industries combinées. Kathleen est bien placée pour dégager d’importants fonds fédéraux et privés afin d’appuyer d’inclusives politiques de santé régulant la légalisation du cannabis pour les personnes handicapées. En occupant le poste de trésorière, elle pourrait aider le CCD à jouer un rôle national important en ce qui a trait à l’orientation et l’application des politiques et règlements de légalisation du cannabis au sein des collectivités canadiennes de personnes en situation de handicap. .
ELLEN COHEN
Le poste d’administratrice au Comité de direction m’intéresse vivement et je suis heureuse de soumettre ma candidature. Je serai un excellent atout pour le Comité. J’ai siégé à différents conseils et comités, locaux, provinciaux et nationaux. Avec une approche basée sur une optique d’intersectionnalité, ma participation à ce comité permettra de dégager les répercussions des déficiences psycho/sociales sur toute la collectivité des personnes en situation de handicap.
Depuis plus de deux décennies, je travaille comme animatrice et coordonnatrice chevronnée avec des organisations de consommateurs du secteur de la santé mentale. À titre de consultante, j’ai mis sur pied des ateliers axés sur toutes les facettes du leadership et de la gestion à but non lucratif et basés sur les besoins des organisations de consommateurs.
J’apporte au Comité plusieurs compétences et expériences, notamment :
• J’ai apporté mon expertise et mon soutien à l’élaboration de programmes et d’infrastructures pour les organisations locales.
• J’ai développé et donné des ateliers, en modules de formation et ressources éducatives dans toutes les facettes du leadership et de la gestion à but non lucratif.
• J’ai contribué à l’élaboration politique et à la mise en œuvre d’une stratégie provinciale pour la réforme de la santé mentale.
• J’ai facilité le développement et la coordination d’un réseau régional d’organisations de santé mentale dans le nord-est de l’Ontario.
Les changements me passionnent tout comme me passionnent le destin du CCD et celui de toutes les organisations de consommateurs. Je suis très enthousiaste quant à l’avenir et sur ce qu’il nous réserve. J’aimerais contribuer grandement aux avancées de notre collectivité. Je suis sûre que mes connaissances et mon expérience en développement communautaire, consolidation de la capacité, réseautage et développement organisationnel seront des atouts pour l’équipe de direction du CCD.
Je suis la Coordonnatrice nationale du Réseau national pour la santé mentale.
MAY RECOLLET GOULAIS
May Recollet-Goulais appartient à la réserve indienne non cédée de Wikwemikong. C’est un pur produit de la colonisation. Elle a très peu vécu avec sa famille biologique puisqu’elle a vite été placée dans deux foyers d’accueil. Elle a tant souffert d’avoir perdu tout ce qui lui était familier : sa famille, sa langue, sa culture et son identité comme Anishinabe Kwe (femme autochtone Ojibway). C’est dans la première maison d’accueil où, suite à des violences physiques, mentales, émotionnelles, sexuelles et spirituelles que May s’est sentie fragilisée.
Pendant son adolescence, elle a déménagé à North Bay où elle a poursuivi ses études secondaires. En essayant d’endiguer ces années où son innocence avait été piétinée, elle s’est lancée dans un monde trépidant et son errance est devenue destruction. À un certain moment de sa vie, pour se sortir du traumatisme qu’elle continuait à subir, elle s’est tournée vers des pratiques de counseling occidental. Mais elle a réalisé au fil du temps que ce type de thérapie ne pavait nullement sa voie vers la guérison. Et ce n’est que lorsqu’elle a été orientée vers une « Grand-mère traditionnelle » (Femme médecine) qui, en lui transmettant ses connaissances et lui offrant son assistance, l’a accompagnée sur le chemin de la guérison, qu’elle a été capable de retrouver son moi spirituel et émotionnel. Et c’est ce mélange d’enseignements spirituels et occidentaux qui lui a permis de se reconstruire et de retrouver tout un faisceau de sentiments et de valeurs. C’est grâce à ce faisceau qu’elle est devenue la femme dont elle est fière; c’est lui qui a éclairé la voie le long de laquelle elle a guéri ses blessures morales. May s’est mariée dans la Première Nation no.10 de Nipissing où elle réside et où elle a élevé sa fille. Elle a transmis ses enseignements à sa fille et, avec sa famille, s’acharne à mettre fin au cycle de violence et d’oppression.
May a décidé de terminer ses études postsecondaires afin de faire bouger les choses chez son peuple. Elle veut sincèrement aider les nations Anishinabe et revendiquer pour elles. Après avoir obtenu son diplôme du Canadore College et la Nipissing University, elle a commencé à travailler dans le secteur des services sociaux. Sa carrière a débuté dans des agences conventionnelles et son travail lui a permis de se sensibiliser aux expériences vécues dans le comté de Nipissing.
Elle a pu réaliser cet important travail grâce à la collaboration entre l’Amelia Rising Sexual Assault Centre et l’Union of Ontario Indians. C’est à ce moment-là que May a commencé à s’épanouir, qu’elle a coproduit avec une collègue, le manuel Fireweed: Rites of Passage, Male Childhood Sexual Abuse. Dans ce manuel, elle encourage les pratiques de guérison occidentales et autochtones. Pour appliquer ce programme, elle a ouvert la porte et formé des travailleurs de première ligne de la région Robinson-Heron visée par un traité. Elle continue à donner cette formation chaque fois que l’occasion se présente.
À l’heure actuelle, May travaille au North Bay Indian Friendship Centre en tant que coordonnatrice du programme de guérison et de bien-être. Elle incorpore les théories occidentales et des Premières Nations. May s’est engagée à transmettre ses enseignements et s’y conforme. Elle apprécie son rôle de soutien dans la guérison des personnes concernées. Son désir de faire vivre la culture dans sa communauté n’est nullement freiné par son travail.
Elle est axée sur sa communauté et aide plusieurs Aînés et Grand-mères dans leurs efforts de sensibilisation culturelle. En résumé, May a reçu ses enseignements de nombreux Aînés et Grand-mères qui l’ont aidée à comprendre les expériences traumatisantes de son enfance et à les dépasser. Aujourd’hui, May offre son savoir à ceux qui, dans le cadre d’un plan personnel de bien-être, se basent sur les traditions autochtones pour consolider leur processus de guérison. May estime que « vous vivez votre vie selon les embûches que vous surmontez et vous devenez plus fort en transmettant votre vécu dans l’espoir de donner du courage pour changer une vie meurtrie. »