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Par des activités de renforcement de la capacité, ce projet crée une plus forte sensibilisation vis-à-vis de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), du Protocole facultatif (PF) et des mécanismes canadiens destinés à remédier à la discrimination subie par les personnes en situation de handicap. Lire la suite.
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Un bulletin du CCD.
Cette Voix qui est la nôtre: Octobre 2010
Volume 28, Numéro 4
Au programme du CCD
- La voie provinciale et territoriale vers l’éradication de la pauvreté
- Participation du CCD à la troisième session de la Conférence des États Parties de la CDPH
- Les députés provinciaux commencent à saisir notre message sur la pauvreté
- Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante : Comprendre la pauvreté et l’exclusion des Canadiennes et des Canadiens handicapés
- Vote accessible
Mises à jour des groupes membres du CCD
- BC Coalition of People with Disabilities (BCCPD)
- Alberta Committee of Citizens with Disabilities
- Saskatchewan Voice of People with Disabilities
- Manitoba League of Persons with Disabilities
- PEI Council of People with Disabilities
- Nova Scotia League for Equal Opportunities
- Coalition of Persons with Disabilities Newfoundland and Labrador
Alliance for Equality of Blind Canadians - Association des sourds du Canada (ASC)
- Association nationale des étudiant-e-s handicapé-e-s au niveau postsecondaire (NEADS)
Au programme du CCD
La voie provinciale et territoriale vers l’éradication de la pauvreté
Le CCD, de pair avec le Conseil de planification sociale de Winnipeg et Campagne 2000, a organisé le 4 aout 2010, à l’intention du Conseil de la Fédération, une table ronde intitulée « La voie provinciale et territoriale vers l’éradication de la pauvreté ». Formé en 2003 par les Premiers Ministres du Canada, le Conseil de la Fédération vise à favoriser des relations intergouvernementales concertées.
Puisque les Premiers Ministres se réunissaient à Winnipeg, Les organisateurs ont voulu attirer l’attention des Premiers Ministres, en réunion à Winnipeg, sur l’incidence excessive de la pauvreté chez les peuples des Premières Nations, les personnes handicapées, les mères célibataires, les minorités raciales et les récents immigrants et les inciter à inscrire l’éradication de la pauvreté au programme du Conseil de la Fédération. Le Groupe de la Table ronde a demandé aux Premiers Ministres « d’honorer leurs responsabilités et d’inscrire la planification de l’éradication de la pauvreté au programme du Conseil de la Fédération. » Puis, en ce qui a trait à la pauvreté des personnes handicapées, « que les gouvernements provinciaux et territoriaux trouvent les moyens de se concerter pour élaborer une stratégie conjointe visant à atténuer l’incidence excessive de la pauvreté chez les personnes avec des déficiences. »
Dans son Énoncé, le groupe a ajouté « Les gouvernements doivent instaurer des cadres d’action afin de pouvoir, à court et long termes, injecter des fonds dans les mesures de soutien liées aux limitations fonctionnelles et aborder ainsi les problèmes de pauvreté et d’exclusion. Parmi les mesures immédiates, notons un accès accru à l’éducation et à la formation, des programmes de sécurité du revenu favorisant une plus forte rétention des gains nets et la prolongation des prestations-maladie de l’A-E et une réforme fiscale. Et à long terme, un programme de soutien du revenu de base pour les personnes qui ne pourront participer à la force active. Des mesures spéciales doivent également être prévues pour les jeunes, les autochtones handicapés et les personnes sortant des institutions. »
Le CCD participe à la troisième réunion de la Conférence des États Parties de la CDPH (1er au 3 septembre 2010, Siège social de l’ONU, New York)
Steve Estey, président du Comité de développement international du CCD, a participé à la Conférence des États Parties de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). Ayant ratifié la Convention, le Canada peut désormais participer à ces réunions. L’application de la CDPH au Canada inquiète le CCD. Fait important, l’application est également dans la ligne de mire des organes onusiens. En effet, lors de la Conférence, nous avons appris que le Haut Commissariat aux droits de l’homme avait entrepris une étude sur la structure et le rôle des mécanismes nationaux chargés de l’application de la CDPH et du suivi. L’étude portera plus particulièrement sur l’esprit de l’article 33. Les participants à la Conférence ont insisté sur la nécessité, pour les gouvernements signataires, d’instaurer d’efficaces mécanismes d’application, y compris un système de points de contacts et une structure de coordination. Le CCD continuera à surveiller la mise en vigueur de la CDPH au Canada.
Les députés provinciaux commencent à comprendre notre message sur la pauvreté
Pouvez-vous imaginer vivre avec moins de 10 000 $ par an? De nombreux Canadiens croient que les besoins des personnes handicapées sont parfaitement bien comblés. Mais à moins d’avoir un membre handicapé dans la famille, rares sont ceux qui comprennent que déficience et pauvreté sont nettement synonymes – la déficience peut conduire à la pauvreté et la pauvreté peut provoquer la déficience. Plusieurs Canadiens nouvellement handicapés sont choqués d’apprendre que la prestation d’invalidité du Régime de pensions du Canada n’est que de 810.70 $ par mois et encore, à condition de répondre aux rigoureux critères d’admissibilité. Les grasses pensions d’invalidité ne sont que des mythes impliquant que :
- Les Canadiens qui deviennent handicapés et incapables de travailler sont loin d’imaginer les difficultés financiers qui les attendent.
- Rares sont ceux qui, hors de la collectivité des personnes handicapés, ont demandé que la politique sociale soit réformée pour éradiquer la pauvreté des personnes avec des déficiences.
- De nombreuses personnes, nées avec des limitations fonctionnelles, passent toute leur vie dans la pauvreté ou attendent avec impatience d’avoir 65 ans pour bénéficier des meilleures prestations offertes aux personnes âgées.
Et dans ce contexte de pauvreté, le CCD accueille avec plaisir le rapport du Comité de la Chambre des communes « Plan fédéral de réduction de la pauvreté: Travailler en partenariat afin de réduire la pauvreté au Canada » dans lequel le Comité recommande un plan global et des fonds pour s’attaquer à la pauvreté. La collectivité des personnes handicapées a déjà conçu un Plan national d’action avec des recommandations à court et long termes pour améliorer la situation économique et sociale des personnes avec des déficiences. Notamment, transformer le crédit d’impôt pour personnes handicapées, jusqu’à présent non remboursable, en un crédit remboursable. Cette recommandation est reprise dans le rapport du Comité parlementaire.
« Nous sommes heureux que les députés fédéraux aient élaboré un « Plan fédéral de réduction de la pauvreté », en s’inspirant grandement du Plan national d’action de la collectivité des personnes handicapées, a déclaré Tony Dolan, président du Conseil des Canadiens avec déficiences, une organisation nationale de défense des droits des personnes handicapées. » « Ce rapport englobe d’importantes recommandations endossées par les Canadiens avec des déficiences; c’est un pas dans la bonne direction, a ajouté Marie White, présidente du Comité de politique sociale du CCD. » « Le CCD attend la réponse du gouvernement avec impatience et espère qu’elle magnifiera sa première réponse au rapport sénatorial sur la pauvreté. Dans cette réaction de septembre 2010, le gouvernement du Canada a carrément occulté le fait que l’éradication de la pauvreté est tributaire de la mise sur pied d’une vaste gamme de mesures fédérales, allant au-delà des initiatives d’emploi, a précisé Laurie Beachell, coordonnateur national du CCD. »
Si vous voulez que la pauvreté soit éradiquée au Canada, contactez votre député fédéral et incitez le/la à appuyer les recommandations du Comité HUMA.
Recommandations visant la collectivité des personnes handicapées
Recommandation 4.2.1.
Compte tenu du manque d’uniformité dans les définitions d’incapacité et les critères d’admissibilité des programmes fédéraux destinés aux personnes handicapées, le Comité recommande que le gouvernement fédéral fasse en sorte que les personnes admissibles au Programme e prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada aient
automatiquement droit au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Il recommande également que le gouvernement fédéral entame des discussions avec les gouvernements provinciaux et territoriaux afin d’uniformiser les définitions d’incapacité utilisées aux fins des programmes du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires.
Recommandation 4.2.2
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral double le budget du Programme de réadaptation professionnelle et qu’il commence à évaluer les incidences à long terme de ce programme sur la réussite du retour au travail des clients et les retombées économiques globales de ces résultats.
Recommandation 4.2.3
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral étende à 50 semaines la durée des prestations de maladie dans le cas de maladies graves et prolongées.
Recommandation 4.2.4
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral fasse passer de 6 à 12 semaines la durée des prestations de compassion de l’AE et permette aux travailleurs de se prévaloir des prestations pour prodiguer non seulement des soins palliatifs, mais aussi des soins à
des personnes atteintes de graves maladies, par exemple des incapacités épisodiques.
Recommandation 4.2.5
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral crée un programme fédéral de soutien du revenu de base à l’intention des personnes handicapées et appuie un programme de mesures de soutien pour les personnes handicapées qu’offriraient les provinces et les territoires.
Recommandation 4.2.6
Comme première mesure visant à répondre aux besoins des Canadiens handicapés les plus pauvres, le Comité recommande, d’une part, que le gouvernement fédéral modifie la Loi de l’impôt sur le revenu pour transformer le crédit d’impôt pour personnes handicapées en crédit remboursable et, d’autre part, qu’il veille à ce que les nouvelles prestations fédérales pour personnes handicapées ne soient pas récupérées sur les paiements d’assistance sociale.
Recommandation 4.2.7
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral augmente les sommes affectées au Fonds d’intégration pour les personnes handicapées et qu’il en élargisse les modalités d’application pour favoriser les interventions efficaces de longue durée ainsi que les
activités de développement des compétences, en particulier pour la formation professionnelle de base; il recommande aussi que le gouvernement fédéral prenne des mesures concrètes pour promouvoir davantage le programme auprès des clients éventuels, des employeurs et des fournisseurs de services.
Recommandation 4.2.8
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral établisse des allocations et des objectifs pour les personnes handicapées dans les ententes sur le marché du travail et dans les ententes sur le développement du marché du travail.
Recommandation 4.2.9
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral investisse des fonds d’infrastructure dans le transport en commun accessible et abordable afin que tous les Canadiens, avec ou sans incapacité, aient accès au transport, et ce, peu importe leur lieu de résidence.
Recommandation 4.2.10
Le Comité recommande que l’Office des transports du Canada rencontre au moins une fois par année le Comité consultatif sur l’accessibilité qui relève de lui et qu’il le fasse participer activement à l’élaboration de sa méthode de suivi et de surveillance de la
conformité.
Recommandation 4.2.11
Le Comité recommande que le gouvernement fédéral revoie sa décision de ne pas financer l’Enquête sur la participation et les limitations d'activités en 2011 et qu’il s’engage à affecter des fonds en permanence à cet important outil d’intervention et de recherche.
Mettre fin à l’exclusion 2010
Lors du forum national Mettre fin à l’exclusion 2010, qui s’est tenu à Ottawa, les personnes handicapées et leurs alliés ont remis en question le mythe selon lequel les personnes avec des déficiences sont « très bien prises en charge par la société canadienne », Les participants ont raconté, avec des détails concrets, la pauvreté quotidienne subie par les personnes ayant des limitations fonctionnelles. Avec des chercheurs et des analystes, les personnes handicapées ont échangé de nouvelles connaissances et ont discuté d’alternatives aux actuels programmes canadiens de sécurité du revenu. Le forum Mettre fin à l’exclusion est organisé par le Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD), l’Association canadienne pour l’intégration communautaire (ACIC) et Canada sans pauvreté (CSP).
Depuis deux ans, le CCD coordonne le projet de recherche Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante, financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Dans le cadre de ce projet rassemble des spécialistes universitaires en sciences sociales, des activistes de la collectivité des personnes handicapées et leurs organisations qui, ensemble, élaborent des exemples innovateurs de stratégies d’éradication de la pauvreté chez les Canadiennes et les Canadiens avec des déficiences. Un de ces modèles a d’ailleurs été lancé lors du forum Mettre fin à l’exclusion 2010 : le Plan de revenu de base pour les Canadiens ayant de graves déficiences – conçu par Michael Mendelson, Ken Battle et Sherri Torjman du Caledon Institute et Errnie Lightman de l’université de Toronto.
Ensemble, nous pouvons créer un Canada plus inclusif et plus accessible.
Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante : Comprendre la pauvreté et l’exclusion des Canadiennes et des Canadiens handicapés
Un nouveau savoir se dégage du projet de recherche « Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante » du CCD et ce, grâce à une collaboration extraordinaire entre des groupes de personnes handicapées et des chercheurs universitaires. Cette initiative stratégique, codirigée par Yvonne Peters, le CCD et l’université de Victoria, se divise en trois thématiques :
- la Pauvreté et l’exclusion, approfondissant la relation entre la pauvreté et les personnes handicapées afin d’établir un profil démographique;
- la Sécurité du revenu et la réforme politique, dressant les liens entre la sécurité du revenu et les mesures de soutien liées aux limitations fonctionnelles et examinant également les programmes fiscaux et de revenu du gouvernement fédéral;
- Pauvreté/Déficience/Égalité, évaluant l’efficacité de la Charte canadienne des droits et libertés ainsi que des autres mécanismes censés protéger les droits économiques et sociaux des personnes handicapées.
Les premiers résultats de cette recherche ont été publiés sur le site Web du CCD. Dans l’article ci-après, le CCD expose les faits saillants de la thématique Pauvreté et Exclusion, dirigée par Cam Crawford et par Ernie Lightman. Le rapport ci-après résumé, « Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante : Comprendre la pauvreté est l’exclusion des Canadiennes et des Canadiens handicapés » est signé par Cam Crawford qui en a assuré toute la recherche.
Portrait de la pauvreté au sein de la collectivité des personnes handicapées
- Dans l’ensemble, les personnes handicapées vivent, deux fois plus que les autres, dans des ménages à faible revenu. Dans les communautés rurales toutefois, l’incidence de la pauvreté dans les foyers de personnes handicapées est deux fois moins élevée que dans les foyers urbains.
- Fait quelque peu surprenant, l’incidence de la pauvreté chez les hommes et chez les femmes handicapées est pratiquement la même. En effet, 21.3% des femmes avec des déficiences vivent dans des ménages à faible revenu, comparativement à 19.6% pour les hommes avec des limitations fonctionnelles.
- La pauvreté se maintient à un taux très élevé pendant les années d’activité des personnes handicapées. Elle chute nettement pendant la retraite. Les programmes gouvernementaux pour les personnes âgées semblent vraiment atténuer la pauvreté chez les personnes âgées avec des déficiences.
- L’incidence de la pauvreté est deux fois plus élevée chez les autochtones handicapés que chez les personnes n’appartenant ni aux minorités visibles ni aux Peuples des Premières nations.
- L’incidence de la pauvreté est très élevée chez les parents handicapés célibataires ainsi que chez les personnes handicapées vivant seules ou vivant avec d’autres personnes sans aucun lien de parenté.
- Chez les personnes handicapées, le taux de pauvreté est inversement proportionnel au niveau d’études. Mais une éducation supérieure n’est pas toutefois gage d’éradication de pauvreté chez les personnes handicapées. En effet, quel que soit le niveau d’études de ce groupe, le taux de pauvreté y demeure nettement plus élevé que chez les personnes non handicapées. Les personnes pouvant bénéficier de la formation en emploi auront moins tendance à vivre dans des ménages à faible revenu que les personnes n’ayant pas accès à ce type de formation.
- Les personnes handicapées ayant un emploi vivent davantage que les personnes handicapées dans des ménages à faible revenu. Les niveaux de faible revenu sont encore plus élevés chez les personnes handicapées au chômage ou non intégrées dans la force active. Environ un tiers des personnes handicapées dans des ménages à faible revenu n’ont jamais travaillé ou n’ont pas travaillé au cours de l’année écoulée.
- L’incidence de la pauvreté est beaucoup plus faible chez les personnes handicapées dont l’employeur possède plus d’une succursale, compte au moins cinq cents (500) employés, syndiqués ou régis par une convention collective. Environ un cinquième des travailleurs handicapés se retrouvent dans un tel contexte d’emploi.
- Les personnes ayant récemment fait partie de la population active et estimant avoir subi de la discrimination pour motif de déficience, auront deux fois plus tendance à vivre dans des ménages à faible revenu que celles affirmant ne pas avoir été sujettes à de la discrimination dans l’emploi.
- L’appartenance à des ménages à faible revenu augmente avec la gravité de la déficience. Plus de la moitié des personnes handicapées vivant dans un ménage à faible revenu ont une déficience grave à très grave, comparativement à un peu plus d’un tiers des personnes ne vivant pas dans de tels ménages.
- Les personnes handicapées vivant dans des ménages à faible revenu déclarent ne recevoir que peu, voire pas du tout, du soutien demandé pour compenser leur déficience dans l’exécution de leurs activités quotidiennes.
- Environ la moitié des personnes handicapées (49%) et des ménages à faible revenu rapportent un état de santé pauvre à médiocre, comparativement à un tiers (32.9%) des personnes ne résidant pas dans de tels ménages.
Avec son projet de recherche Pauvreté invalidante/Citoyenneté habilitante, le CCD veut prouver la nécessité d’instaurer des politiques et des programmes particuliers qui éradiqueront la pauvreté subie par les personnes handicapées. Pour lire le rapport complet des données et/ou les rapports des autres thématiques, rendez-vous sur le site Web du projet à l’adresse http://www.ccdonline.ca/fr/socialpolicy/poverty-citizenship.
Vote accessible
Avec l’aide du CCD, Élections Canada a testé un appareil d’assistance au vote lors de l’élection partielle du 29 novembre 2010 à Winnipeg . Cet appareil permet aux électeurs ayant une déficience physique de marquer leur bulletin de vote de façon indépendante. Cet appareil comporte plusieurs caractéristiques, notamment : des commandes tactiles avec touches en braille ; des manettes à bascule ; un dispositif fonctionnant au souffle qui permet à l'électeur de faire son choix ; un système audio avec contrôles du volume et de la vitesse pour entendre les choix à l'aide d'écouteurs ; un écran à grand contraste permettant d'agrandir le texte ; une fonction audio ou visuelle pour confirmer le choix de candidat avant l'impression du bulletin de vote; Élections Canada a engagé le CCD à contrat à cette fin. Le CCD qui depuis les tous débuts de l’organisation a toujours priorisé le vote accessible, apprécie grandement cette initiative
Mises à jour des groupes membres du CCD
BC Coalition of People with Disabilities
HEAL (Health Education, Advocacy and Leadership): un passionnant nouveau concept de la BC Coalition of People with Disabilities
Dans le numéro d’été de notre magazine Transition, nous avons présenté le nouveau cadre d’action que nous avons mis sur pied pour analyser le bien-être et l’autonomie chez les personnes handicapées : HEAL, acronyme de Health Education, Advocacy and Leadership. Comme le souligne Shelley Hourston, directrice des programmes du BCCPD, Wellness et Disability Initiative ainsi que AIDS et Disability Action Program, « J’estime que chacun de ces déterminants – éducation sanitaire, intervention et leadership -, sont suffisamment puissants pour déclencher un sentiment personnel de bien-être car ils bénéficient aussi bien aux autres qu’à nous-mêmes. »
Au début de l’année, nous avons publié les premiers documents HEAL, à savoir cinq guides pour les personnes atteintes du SIDA ou du VIH. Rédigés à travers le prisme de HEAL, chacun d’entre eux fournit des informations aux spécialistes, aux chercheurs et aux patients, notamment des faits ou « déterminants », des données de recherche, des expériences ou des points de vue sur la vie avec une ou plusieurs problèmes de santé chroniques. À l’endos du guide, chaque déterminant est relié à un site de ressources afin que les lecteurs puissent se familiariser davantage avec les sujets qui les préoccupent.
Nous entamons la première année d’un projet triennal ayant pour but d’élaborer et d’évaluer un programme de soutien personnalisé s’inscrivant dans le cadre d’action HEAL. Nous examinons à l’heure actuelle toute la recherche et toutes les stratégies visant les divers modèles de soutien. Nous espérons vivement en créer un nous-mêmes.
Le magazine Transition et les guides HEAL sont disponibles dans la section Publications de notre site Web, à l’adresse www.bccpd.bc.ca/publications et peuvent être téléchargés.
Alberta Committee of Citizens with Disabilities
Mise à jour sur le projet Barrier-Free Health and Medical Services in Alberta
L’ACCD continuer à progresser dans son nouveau projet Barrier-Free Health and Medical Services in Alberta. Dans le numéro précédent, nous avions fait le point sur la distribution de questionnaires à 1 020 médecins de la province ainsi que sur notre sondage en ligne et sur nos consultations communautaires à Vegreville, Rocky Mountain House, Lethbridge, Grande Prairie, Edmonton et Calgary.
Depuis lors, nous avons vérifié et mesuré l’accessibilité physique de cliniques de santé et de centres médicaux à travers la province. Nous sommes en train de consolider les données colligées dans les études de cas.
Ces études donneront une unique perspective de l’accès aux services de santé et médicaux dans différentes régions albertaines.
Ce projet s’avérera utile pour les Albertains qui, à un moment donné ou à un autre de leur vie, risquent d’avoir une déficience à court ou long terme, les personnes âgées et les personnes avec des limitations fonctionnelles liées à l’âge et toute personne désirant accéder aux services médicaux et de santé de l’Alberta.
Pour de plus amples renseignements, contactez notre bureau au 780-488-9088
L’Alberta Health Act : Mise à jour
Le 15 septembre 2010, le député provincial conservateur Fred Horne, a publié son rapport sur la nouvelle loi sur la santé et la charte des patients de l’Alberta. Dans ce rapport, rédigé avec un comité consultatif de huit membres, le député Horne recommande au gouvernement de l’Alberta, d’inclure plusieurs éléments clés dans l’Alberta Health Act. Les Albertains ont priorisé plusieurs mesures qui devront être appliquées lorsque le gouvernement prendra d’autres décisions relativement au système de santé public.
La charte de santé proposée confirme que la santé est un partenariat entre les particuliers, les familles, les communautés, les professionnels de la santé, les organisations fournisseurs de soins de santé et le gouvernement. Plusieurs critères y sont énoncés dans les catégories suivantes :
- Ce que les patients peuvent attendre du système de santé
- Les obligations des patients vis-à-vis du système; et
- Ce que les Albertains qui s’activent être des citoyens en santé peuvent attendre des politiques sociales, économiques et fiscales élaborées par le gouvernement.
Le député provincial recommande en outre que le gouvernement nomme un Protecteur de la santé, qui relèverait directement du ministre de la Santé et serait chargé de :
- Sensibiliser et informer la population vis-à-vis de la Charte de santé et à répercussions pour les patients et le système de santé.
- Aider les particuliers à cerner la procédure de résolution appropriée pour la soumission et le règlement de leurs problèmes.
- Aider les Albertains, par l’éducation, l’encadrement et l’orientation, à accéder, aux processus de résolution appropriés du système de santé.
- Intervenir au nom des citoyens qui soumettent leurs problèmes fondés sur les dispositions de la Charte de santé.
- Examiner les problèmes individuels fondés sur la Charte, non réglés par procédures de résolution appropriées, et en soumettre un rapport.
- Soumettre un rapport annuel aux Albertains.
Et enfin, le rapport regroupe tout un éventail de points de vue exprimés par les Albertaines et les Albertains de vingt-trois communautés. D’autres commentaires ont été recueillis par le biais d’un sondage public, par plus de quatre-vingt cinq propositions écrites et par des rencontres avec les intervenants du milieu.
Pour consulter le rapport de Fred Horne, rendez-vous sur le site http://www.health.alberta.ca/initiatives/your-health-act.whats-new.html publications à la page « Your Alberta Act ».
Nouvelle vidéo de l’ACCD : « What is Consumer-Directed »
En tant qu’organisation de et pour personnes handicapées, axée sur les consommateurs, l’ACCD veille à ce que nous puissions nous exprimer sur le pourquoi, le comment et le quand de la prestation des programmes et services destinées aux personnes handicapées.
Cette nouvelle vidéo, expliquant ce qu’implique le focus consommateur, peut être visionnée sur notre site Web. À travers les points de vue de membres du Conseil, d’amis de l’ACCD et de notre directeur général, cette vidéo retrace l’histoire du mouvement des consommateurs et définit la philosophie du consumérisme; elle nous invite de récits en récits, à écouter les consommateurs de programmes et de services destinés aux personnes handicapées.
Pour visionner cette vidéo, rendez-vous sur le site www.accd.net
Élections municipales en Alberta
En Alberta, les élections municipales se tiennent, chaque trois ans, le premier lundi d’octobre. C’est pourquoi, le lundi 18 octobre 2010, les Albertaines et les Albertains se rendront aux urnes pour élire leurs représentants municipaux et sélectionner ceux qui, à leur avis, représenteraient le mieux leurs intérêts sur une vaste gamme de sujets.
L’ACCD exhorte la collectivité albertaine de personnes handicapées à participer et à exposer leurs enjeux aux candidates et candidats de la province. Les politiciens municipaux peuvent prendre de nombreuses mesures, notamment augmenter les impôts, entreprendre des projets de logements abordables, améliorer les routes et les trottoirs et embellir les communautés par le maintien ou la construction de parcs et d’espaces verts. Par conséquent, en votant aux élections municipales, les personnes handicapées se prononceront sur le fonctionnement local.
Nous entendons souvent dire qu’un seul vote n’aura aucun impact, surtout devant l’affluence des autres bulletins. Mais l’ACCD tient à rappeler que de nombreuses élections ont été gagnées par quelques votes seulement et que, dans certains cas même, il en a suffit d’un seul pour consacrer le gagnant. En d’autres mots, chaque vote compte!
De plus, les candidats veulent vraiment connaître les préoccupations des électeurs; certains enjeux leur échappent tant que la collectivité concernée ne les sensibilise pas à cet égard.
C’est pourquoi, nous sommes sûrs que le 18 octobre prochain, les Albertaines et les Albertains avec des déficiences iront voter en grand nombre.
Saskatchewan Voice of People with Disabilities
Conférence Silent Voices
Le 15 octobre s’approche à grands pas et nous sommes totalement immergés dans la planification des douze ateliers ayant diverses thématiques liées aux abus. Espérons que cette conférence servira de tremplin à une conscientisation accrue de la nécessité de mettre fin aux abus exercés à l’égard des personnes handicapées.
Nancy Fitzsimons parlera des problèmes dans les régions rurales; en effet, la vie dans de tels secteurs peut être inquiétante, dangereuse, et solitaire.
Janet Menezes retracera son vécu et expliquera comment, après sa séparation avec un conjoint violent, elle a cheminé pour devenir une défenseure des femmes et des enfants victimes de violence domestique.
Mary Oschwald de Portland, Oregon, parlera des hommes handicapés victimes de violence et des nombreux obstacles auxquels les hommes sont confrontés, notamment des attentes sociales, l’absence de sensibilisation et la honte.
Le Tour de la pauvreté
En octobre, le Disability Income Support Committee (DISC) a organisé le « Tour de la pauvreté », un événement médiatique accentuant le besoin d’investissements supplémentaires dans le SAID (Saskatchewan Assured Income for the Disabled). Nous avons à ce jour un nouveau programme; mais rien n’a été changé, simplement le nom sur le chèque.
Manitoba League of Persons with Disabilities
Vingt-cinq pour cent des candidats ont renvoyé le questionnaire électoral des personnes handicapées.
Vingt-cinq pour cent des cinquante et un (51) candidats aux Conseil municipal et au poste de Maire de Winnipeg ont rempli le questionnaire électoral de la Manitoba League of Persons with Disabilities. Seule, Judy Wasylycia-Leis a renvoyé le questionnaire pour le poste de maire; l’actuel maire ne n’est pas prononcé sur les enjeux des Winnipégoises et des Winnipégois handicapés, malgré les messages laissés par la MLPD à son bureau de campagne électorale.
Envoyé le 14 octobre, le questionnaire de la MLPD incluait des questions sur les problèmes avec le système d’autobus Handi-Transit, sur les problèmes d’accès aux autobus réguliers à planchers surbaissés, l’absence de logements abordables et accessibles pour les personnes avec des déficiences et la nécessité de s’assurer que la politique d’accessibilité universelle de la Ville de Winnipeg soit appliquée sur nos routes et nos trottoirs.
Gord Steeves, Grant Nordman, Jeff Browaty, Scott Fielding et Harvey Smith, cinq conseillers municipaux siégeant, ont rempli le questionnaire. À la question sur les pr0oblèmes avec le Handi-Transit, Gord Steeves a répondu que « malheureusement, la demande excédait les possibilités actuelles de services. Nous devons donc être plus vigilants en nous assurant que le service est accordé aux personnes qui en ont le plus besoin. »
La MLPD surveillera en effet le nouveau Conseil municipal afin que s’assurer que dans le système Handi-Transit, des ressources soient accordées aux personnes qui en ont le plus besoin. Au cours des dernières années, des voyageurs ont été enlevés des listes de Handi-Transit; les responsables du système ont allégué une trop forte demande et des abus. De nombreuses personnes handicapées, incapables de bénéficier de services d’autobus, se sont plaintes auprès de la MLPD. Elles ne pouvaient même pas prendre les autobus réguliers à cause de l’irrégularité des trottoirs et des arrêts de stations.
Dans sa réponse, le conseiller Harvey Smith a proposé de rencontrer la MLPD avant la prochaine réunion sur le budget et de rapporter les préoccupations de la MLPD aux comités municipaux et aux réunions du Conseil.
Dans l’ensemble, les répondants ont revendiqué des logements plus accessibles et plus abordables pour les personnes handicapées de Winnipeg ainsi qu’une formation beaucoup plus intense des conducteurs d’autobus, de Handit-Transit et du système régulier, sur les besoins des personnes avec des déficiences. Quelques candidats ont promis un meilleur déblaiement de la neige afin que les personnes handicapées et les personnes âgées puissent circuler en toute sécurité sur les trottoirs et dans les rues. La MLPD travaillera avec tous les candidats élus le 27 octobre afin de s’assurer que Winnipeg soit accessible à tous.
Le point sur le Conseil
La MLPD continue à s’impliquer activement dans la communauté, intervenant au nom de ses membres dans plusieurs dossiers. Et notamment sir le Projet de loi C-384, visant à légaliser l’euthanasie au Canada. La MLPD s’est jointe au Conseil des Canadiens avec déficiences pour s’opposer à l’euthanasie et au suicide assisté, à cause leurs effets nuisibles sur les personnes avec des déficiences. Le Projet de loi C-384 avait été redéposé à la Chambre des communes et rejeté en avril 2010.
Le Comité de logement de la MLPD a entrepris une étude des organisations communautaires afin de mettre à jour les données recueillies en 1998. Cette étude (dont les résultats sont actuellement analysés) établit un barème de satisfaction des besoins de logement des Manitobains handicapés et nous aide dans nos efforts de revendication. De plus, la MLPD fait partie d’une coalition d’organisations communautaires qui a porté plainte auprès de l’Ombudsman du Manitoba contre le système d’emploi et d’aide au revenu. En mai dernier, l’Ombudsman Irene Hamilton a publié son rapport contenant soixante (60) recommandations pour les personnes handicapées. La coalition des organisations communautaires, auteur de la plainte, assure un suivi de ce rapport auprès du gouvernement.
Nous avons été heureux d’apprendre que le gouvernement du Manitoba avait conclu une entente avec la compagnie d’autobus Greyhound et lui assurait une aide financière d’un an pour éviter toute interruption des services d’autobus-passagers au Manitoba et dans le Nord-ouest ontarien. Les négociations sont en cours entre la Greyhound et les autres provinces pour résoudre à long terme les problèmes inhérents aux transports en autobus. En juin, Ross Eadie a participé, au Lac Du Bonnet, à une consultation sur les services interurbains d’autobus. Le Comité des transports poursuit ses tractations avec Handi-Transit sur les questions d’horaires, de formation des conducteurs, de sécurité des véhicules, etc..
Nouvelle coordonnatrice provinciale de la MLPD
Le 1er juin 2010, Diane Driedger est devenue la nouvelle coordonnatrice provinciale de la MLPD. Avec plus de trente ans d’expérience auprès des organisations locales, provinciales et internationales (en Jamaïque et à Trinidad et Tobago) de défense des droits des personnes handicapées, Diane apporte tout un bagage de connaissances dans ce poste. Elle vient de terminer un doctorat en éducation de l’université du Manitoba.
Elle a débuté dans le mouvement des personnes handicapées il y a trente ans, comme étudiante d’été de la MLPD. Elle se réjouit à l’avance de travailler avec les membres de la MLPD à l’avancement de l’égalité des personnes handicapées. Elle accentuera ses efforts sur une maximisation de l’accès aux transports, la mise sur pied co-gouvernementale d’une stratégie d’augmentation des logements accessibles et visitables pour les personnes avec des déficiences et le règlement des problèmes engendrant la pauvreté des personnes handicapées, comme l’absence de possibilités d’emploi.
Assemblée générale annuelle de la MLPD
Elle a eu lieu le 3 juin 2010 à la Millenium Library (Bibliothèque publique). Les participants ont parlé de leur engagement auprès de groupes de revendication des droits des personnes handicapées, afin de manifester leur désir renouvelé de collaborer avec la MLPD. Mme Sharon Blady a souhaité la bienvenue au nom de l’honorable Jennifer Howard, ministre responsable de la condition des personnes handicapées. Le Prix du CCDS a été décerné à Daniel Halechko et les personnes présentes ont approuvé la composition du nouveau Conseil de la MLPD. Il regroupe à présent Louise McKean, Daniel Halechko, Nick Ternette et Justine Kiwanuka. Lors de leur première réunion après l’A.G.A, les membres ont élu les personnes suivantes au Comité de direction : Harry Wolbert et Terry McIntosh (coprésidents), Paula Keirstead, (vice-présidente), Daniel Halechko, (secrétaire) et Justine Kiwanuka, (trésorière). Les présidents des comités ont également été nommés.
Semaine manitobaine de sensibilisation à l’accessibilité et forum sur la Convention des Nations Unies.
Le gouvernement du Manitoba a proclamé la semaine du 30 mai au 5 juin, Semaine manitobaine de sensibilisation à l’accessibilité. La SMSA visait à accroître la sensibilisation aux obstacles entravant la pleine participation citoyenne des personnes handicapées et à encourager l’élimination des obstacles en rendant hommage aux personnes avec des déficiences, aux organisations et aux entreprises qui, par leur leadership, œuvrent pour l’avènement d’une société manitobaine plus inclusive.
Un comité d’organisation, présidé par la Manitoba League of Persons with Disabilities (MLPD) et composé de représentants d’organisations communautaires et du Bureau des personnes handicapées du Manitoba, dirige les activités de la SMSA.
Plusieurs événements ont eu lieu tout au cours de la semaine. La MLPD a lancé la Semaine le dimanche 30 mai 2010 à La Fourche, en soulignant les principales réalisations des dix dernières années en matière d’accessibilité. L’honorable Jennifer Howard, ministre responsable de la condition des personnes handicapées, a présenté les vœux du gouvernement du Manitoba. Chris Sobkowicz (coordonnateur du Comité consultatif d’accessibilité de la Ville de Winnipeg) a prononcé une allocution au nom de la conseillère municipale Jenny Gerbasi, présidente dudit Comité. Ross Eadie et Harry Wolbert ont animé cet événement et les Scott Tones (un groupe de musiciens incluant des personnes handicapées) ont particulièrement bien conclu les festivités. Le 3 juin, lors de la cérémonie de remise des Prix SMSA, Clare Simpson - membre du Conseil de la MLPD jusqu’en juin 2010 – a reçu un prix pour son extraordinaire contribution à la collectivité des personnes handicapées.
Le 10 juin 2010, la MLPD et le Bureau des personnes handicapées, ont organisé un forum sur la Convention onusienne relative aux droits des personnes handicapées, afin de déterminer comment la CDPH pourrait renforcer les droits des personnes handicapées. Steve Estey, agent des droits de la personne auprès de l’Organisation mondiale des personnes handicapées et président du Comité international du CCD, a fait un tour d’horizon de la Convention. Les participants ont discuté des divers rôles que pourraient assumer les organisations comme la MLPD dans la soumission des rapports sur l’application de la CDPH et sur le suivi.
PEI Council of People with Disabilities
Le point sur les activités du Council
Le Council est toujours aussi occupé avec ses programmes de base, notamment les services d’emploi, l’accès communautaire, les permis de stationnement désigné et la salle Snoezelen. En juin, plus de cent Prince-Édouardiens ont assisté à notre A.G.A. Un nouveau Conseil d’administration a été élu…excellent moyen de générer de nouvelles idées pour accroître nos partenariats et collaborations afin d’édifier notre base de services et de développement communautaire, axés sur les consommateurs. Si l’on se réjouit d’accueillir de nouveaux membres du Conseil, il est aussi difficile de laisser partir des amis et collègues comme Bernie Wilson et Paul Estay qui se sont dévoués pendant tant d’années. Nous avons aussi, hélas, dire au-revoir à Pat Rose, membre du Conseil depuis de longues années, et qui est décédé cet été. Elle avait un cœur d’or et une gentillesse innée. Présence calme au Conseil, elle toujours prête à conseiller les autres et elle dirigeait par l’exemple. Elle nous manquera beaucoup. À sa mémoire, le PEI Council a acheté un tableau d’une plage, près de Sours que Pat aimait tellement.
Nous continuons à nous développer. Résultat, nous avons engagé un coordonnateur de la diversification financière et avons établi une stratégie triennale afin de soutenir le fonctionnement de l’organisation et trouver de nouvelles sources de financement. Période très passionnante pour le Council car cela nous permettra de développer des programmes et des services basés sur les besoins des personnes handicapées de l’Île. Nous ne dépendrons plus désormais des subsides gouvernementaux quelquefois restrictifs. La stratégie élaborée par notre coordonnateur, en consultation avec le Comité de direction, a été approuvée par le Conseil d’administration.
Aide aux enfants et aux jeunes handicapées
Cet été, nous avons complété la quatrième année du Summer Tutoring Program (Programme de tutorat estival). Il a connu un vif succès, une fois encore. Les assistants pédagogiques ont travaillé, un à un, avec cent cinquante (150) enfants handicapés de l’IPE. Ce programme de consolidation des connaissances aide les étudiants à retenir les leçons apprises au cours de l’année scolaire précédente. Les élèves acquièrent ainsi une base solide de compétences au fur et à mesure qu’ils progressent vers le niveau supérieur. Un cours individualisé, conçu par les professeurs-ressources des écoles, est enseigné à chaque enfant par les assistants pédagogiques. Plus de 2 500 heures de tutorat ont ainsi été effectuées et de très forts liens continuent à s’établir avec les écoles de la province.
En partenariat avec Services Canada, le Council a complété le programme Around the Bloc. Dix jeunes handicapés ont entrepris une tournée des écoles secondaires du premier et du deuxième cycles, de la province. Par le biais d’une pièce de théâtre présentée en direct, ils ont sensibilisé les étudiants aux limitations fonctionnelles et aux enjeux des personnes handicapées. Le scénario a été élaboré à partir des expériences vécues par les participants, - pour la plupart de jeunes handicapés -, au cours des neuf dernières années. Une trame sonore a été ajoutée l’an passé. Il s’agit de l’œuvre musicale originale d’un ex-participant et sera à nouveau jouée cette année. Basé sur un modèle d’apprentissage assisté par des pairs, ce programme inclut également un message anti-intimidation. Cette année, la pièce a été applaudie par plus de trois mille (3 000 ) étudiants et la grande finale VIP a eu lieu au Arts Guild Theatre de Charlottetown. Les participants ont acquis des connaissances pratiques et des aptitudes de capacité opérationnelle. C’est avec une très grande fierté que nous vous annonçons que tous les participants sont entrés dans la force active, à la fin du programme.
Accès aux services
À la demande du gouvernement provincial, le personnel du Council a examiné un manuel conçu par le ministère des Services communautaires pour ses programmes de services sociaux. Le personnel s’est assuré que les renseignements étaient fournis dans un langage clair et simple et que le contenu n’était ni choquant ni discriminatoire. Nous attendons le produit final avec impatience, qui s’avèrera particulièrement utile pour les Prince-Édouardiens voulant accéder aux services du ministère.
Nous avons également rencontré, à plusieurs reprises, des dirigeants du Eastern College afin de s’assurer qu’ils offraient des accommodements aux étudiants handicapés. Nous avons examiné leurs politiques; un très solide partenariat a été établi entre le personnel du College et l’Équipe d’emploi du Council afin de s’assurer que les étudiants handicapés reçoivent tout le soutien requis pour réussir leurs études postsecondaires.
Nous avons également rencontré le PDG de la Commission des services publics de l’IPE afin d’éliminer des obstacles systémiques qui entravent l’embauche des personnes handicapées dans la fonction publique. Nous en sommes qu’aux tous débuts mais ne comprenons mieux le processus et la Commission s’est engagée à approfondir les problèmes et élaborer des solutions.
Nova Scotia League for Equal Opportunities
Informations cruciales pour des préparatifs d’urgence: La NSLEO s’allie à des partenaires provinciaux.
En 2003, après que l’ouragan Juan ait dévasté la Nouvelle-Écosse, la collectivité des personnes handicapées s’est coalisée et a créé un Comité chargé de répondre aux besoins d’informations en cas d’urgence. En janvier 2007, le Comité a publié « Are you Ready » un livret sur les préparatifs d’urgence, aidant les personnes handicapées à se préparer à survivre chez elles pendant les 72 premières heures d’un désastre ou catastrophe. Ce Comité regroupe des représentants d’organisations de personnes à multi-déficiences ou d’organisations spécifiques de personnes handicapées, des agents d’organismes provinciaux et municipaux de gestion des urgences (OGU) et des ministères provinciaux. La publication de ce manuel devait être suivie d’un programme « former les formateurs » visant à enseigner à des instructeurs handicapés les notions d’urgence contenues dans le manuel, afin qu’ils puissent les transmettre à leurs collectivités particulières. Malheureusement, à cause de priorités concurrentielles à divers paliers, ce programme n’a pu être mis en vigueur. Nous sommes toutefois heureux d’annoncer que le Comité lancera cette composante du plan d’urgence en septembre 2010.
Le Comité estime d’autre part que la collectivité des personnes handicapées a un rôle crucial à jouer en cas de désastre. Nous pouvons non seulement accélérer les préparatifs d’urgence au sein de la collectivité mais encore stimuler les réactions des et pour les personnes avec des déficiences en cas d’urgence. Le Comité collabore actuellement avec les organismes de gestion des urgences provinciaux et municipaux à l’élaboration d’un rôle consultatif en cas d’urgence ou de catastrophe.
Partnership for Access Awareness Nova Scotia (PAANS) - Augmentation des bourses d’études
Le programme de bourses d’études pour étudiants handicapés est certainement l’une des plus importantes activités annuelles de PAANS. Créé en partenariat avec nos généreux commanditaires, à savoir RBC Financial Groupe, Banque de Nouvelle-Écosse, TD Canada Trust, Casino Nova Scotia, Casino Sydney et Bell Aliant, ce programme permet d’accorder des bourses aux étudiants entreprenant des études postsecondaires. Grâce à l’aide généreuse et soutenue de nos commanditaires, nous avons pu accorder onze (11) bourses entre 1 000.00 et 3 000.00 $. Cette année, grâce à nos deux nouveaux commanditaires, nous avons bonifié notre budget-bourses de 4 500 $. Le PAANS se réjouit d’aider des étudiants handicapés à poursuivre leurs objectifs en matière d’éducation. Nous remercions sincèrement nos commanditaires-partenaires de contribuer ainsi au succès de ce programme.
Coalition of Persons with Disabilities Newfoundland and Labrador (COD)
4th Global Sexuality, Gender and Rights Institute du CREA: Exploring Theory and Practice
À titre de présidente de COD, j’ai assisté à un cours en résidence intitulé 4th Global Sexuality, Gender and Rights Institute du CREA: Exploring Theory and Practice, du 12 au 19 juin 2010 à Istanbul, Turquie.
Creating Resources for Empowerment and Action (CREA) est une organisation œuvrant pour l’avènement d’un monde juste, sans pauvreté ni violence ni discrimination ni inégalités, où les droits de tous les êtres humains, notamment des femmes, des jeunes et des minorités visibles sont reconnus. CREA est basé à New Delhi, Inde, et agit aux niveaux local, régional et international.
Les trente participants étaient des hommes et des femmes de tous les coins de la planète, œuvrant pour l’avancement des droits de la personne. C’est l’expérience la plus intense que j’ai jamais vécue en matière d’apprentissage. Qu’il est stimulant d’entendre des points de vue aussi divers et de réaliser que ce j’ai toujours pris pour la vérité, pouvait être contesté et provoquer des questionnements chez moi.
Pendant deux jours, Janet Price, une femme handicapée du Royaume-Uni, a exposé des problèmes touchant les personnes avec des déficiences. Vous avez noté que j’ai écrit « une femme handicapée », comme Janet veut être identifiée. Elle a raconté que dans certaines régions du monde, les collectivités de personnes ayant des limitations fonctionnelles s’identifient comme « personnes handicapées », estimant que la société crée des handicaps entravant le plein accès à toute une gamme de produits dont se prévalent les personnes non handicapées. Elle a également reconnu que d’autres collectivités parlent de « personnes avec des déficiences » afin de mettre d’abord l’accent sur la personne, puis sur la déficience.
Deux différents points de vue – aucun des deux n’est plus vrai ni plus faux que l’autre. Dans régions du globe, des femmes et des hommes handicapés s’identifient sans doute différemment. Le point le plus important, c’est la tolérance, accepter que les points de vue peuvent diverger et que les libellés utilisés ailleurs sont aussi valables que les nôtres.
N’hésitez pas à me contacter pour toute question à ce sujet : mmurdoch@nl.rogers.com.
Michelle
Alliance pour l’égalité des personnes aveugles du Canada (AEBC)
Conférence annuelle/A.G.A. – L’orientation future de l’AEBC
La conférence annuelle/AGA 2010 de l’AEBC a eu lieu du 21 au 23 mai au cœur même de Montréal. C’est par une passionnante et judicieuse allocution sur la Convention onusienne relative aux droits des personnes handicapées, qu’Anna MacQuarie, directrice des relations gouvernementales et des initiatives stratégiques de l’Association canadienne pour l’intégration communautaire a lancé l’événement. Les ateliers sur les droits de la personne, l’utilisation des médias, la technologie et l’accès aux services de bibliothèques ont été très appréciés.
Des élections ont été tenues pour quatre postes du Conseil national qui, en 2010, regroupe désormais les membres suivants :
- Robin East – président, 1 an
- John Rae – premier vice-président, 2 ans
- Donna Jodhan – deuxième vice-présidente, un an encore
- Nancy Riley – trésorière, 2 ans
- Marc Workman – secrétaire, 1 an encore
- Charles Bailey – directeur sans portefeuille, un an encore
- Anthony Tibbs – directeur sans portefeuille, 2 ans
Plusieurs importantes résolutions ont été discutées puis adoptées, notamment la résolution endossant la participation de l’AEBC à une coalition d’organisations nationales représentant les détenteurs de droits aveugles, sourds-aveugles et partiellement voyants; une autre résolution a été adoptée pour fixer les trois enjeux prioritaires du Conseil national
- l’accès aux sites Web,
- l’accès aux services de bibliothèque et
- l’accès aux dispositifs de points de vente et produits ménagers.
Pour obtenir la liste des résolutions adoptées cette année, consultez le site http://www.blindcanadians.ca/governance/resolution_list.php?year=2010
Chaque année, l’AEBC décerne deux prix. Le Prix du CCD a été remis à Irène Lambert de Montréal en reconnaissance de ses nombreuses années d’engagement actif au sein du mouvement de défense des droits des personnes handicapées. Le Prix du Bénévole de l’année a été décerné à Richard Quan de Toronto pour son leadership dans la création de la section locale de Toronto.
Cette année, la conférence a été partiellement enregistrée, notamment le discours liminaire, le rapport du président, les résolutions, les élections et plusieurs ateliers. Pour recevoir un CD des enregistrements de l’AGA de cette année, contactez tout simplement info@blindcanadians.ca.
Une bonne partie de la réunion a été consacrée à l’examen des réalisations passées de l’AEBC et à l’orientation future de l’organisation. Quatre secteurs ont été priorisés et des comités ont été créés pour s’attaquer à l’accès des sites Web, aux services de bibliothèque, à l’accès aux terminaux de points de vente et aux produits ménagers.
L’AEBC soutient une importante cause fondée sur la Charte
Du 21 au 23 septembre, les membres de l’AEBC ont assisté à l’audience de l’importante cause fondée sur la Charte, portée devant la Cour fédérale par Donna Jodhan. Nous attendons la décision du juge.
Mme Jodhan en a eu assez de réclamer l’égalité; maintenant elle se bat pour elle.
Le Premier Ministre Stephen Harper est de plus en plus surveillé quant à son rapport avec la démocratie. De petits faits viennent à l’esprit, comme sa détermination à contourner le gouvernement et à refuser aux Canadiens le droit d’accès à l’information.
Ajoutez à cela son refus obstiné de fournir aux Canadiens aveugles un accès égal et interactif aux sites Web du gouvernement, depuis ceux des pensions jusqu’à ceux des passeports.
Grâce à une géniale titulaire d’une MBA, aveugle de surcroît, le problème sera entendu par la Cour fédérale, plus tard cette année.
Cette cause, qui testera l’engagement du pays envers les droits citoyens garantis par la Charte, incluant les personnes handicapées, est en fait le type de contestation judiciaire qui pourrait se retrouver en Cour suprême et coûter des millions de dollars aux Canadiens.
Ce refus est difficile à comprendre. La technologie pouvant corriger la situation est disponible. Il y a deux mois, le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, promettant un accès égal et ouvert à tous, quels que soient l’utilisation, le traitement ou le transfert de l’information.
Pourtant, Ottawa semble déterminé
Cette cause est née il y a plus d’une décennie, lorsque Donna Jodham qui venait d’obtenir une MBA à l’université McGill, a décidé de solliciter un emploi auprès de Statistique Canada et d’autres ministères fédéraux.
À son plus grand désarroi, elle a constaté qu’à cause de sa cécité, elle ne pouvait accéder à la procédure en ligne. Elle a déclaré qu’après avoir à plusieurs reprises tenté de dénoncer ce problème, elle fut rabrouée, voire ignorée.
Elle décida alors de prendre un avocat.
Bakerlaw, cabinet d’avocats spécialisé en droits de la personne, se chargea de l’affaire. Mais ce ne fut pas le seul organe possédant une expertise judiciaire à confirmer le bien-fondé des arguments de Mme Jodham.
Elle obtint des fonds du Programme de contestation judiciaire du Canada, créé pour aider les personnes qui n’en auraient pas eu autrement les moyens, à soumettre « d’importantes causes visant à faire avancer les droits linguistiques et les droits à l’égalité garantis par la Constitution canadienne. » (Stephen Harper abolit ultérieurement le Programme de contestation judiciaire; mais la cause de Mme Jodham avait toutefois été accueillie au préalable.)
Elle ne réclamait pas d’indemnisation monétaire. Elle réclamait seulement qu’Ottawa collabore avec es experts en informatique et les Canadiens ayant une déficience visuelle afin d’assurer l’accessibilité des formulaires gouvernementaux pour des emplois, des pensions, des passeports, et autres services clés.
« C’est comme si nous n’existions pas, comme si nous n’étions pas suffisamment importants pour que l’on s’occupe de nous, a-t-elle déclaré. Pourtant, selon un Groupe de travail fédéral sur l’accès à l’information, le nombre de Canadiennes et de Canadiens incapables de lire l’imprimé s’élevait à trois (3) millions en 2003, « environ 10 pour cent de la population. »
Jutta Trevisarus, directrice de l’Adaptive Technology Resource Centre de l’université de Toronto entra alors en scène comme conseillère de Mme Jodhan.
« Le véritable problème n’est pas une question de disponibilité et d’abordabilité de la technologie, le problème c’est que lorsqu’il est question de techniques interactives sur le Web, la carte gouvernementale est défectueuse, a déclaré Mme Treviranus. »
Dans son énoncé des faits qu’il entend déposer en Cour, le gouvernement fédéral a déclaré « Le Conseil du Trésor a, en mai 2000, conformément à sa politique sur l'Uniformité de la présentation et de l'exploitation pour l'Internet. »
« Belle déclaration écrite souligne Mme Treviranus, mais à cause de leur formulation, ces normes deviennent improductives quand il s’agit de concevoir des sites interactifs accessibles aux Canadiennes et Canadiens aveugles. » Le porte-parole du Conseil du Trésor a décliné toute entrevue.
Mme Jodhan a lancé une pétition en ligne demandant au Parlement de veiller à ce que tous les sites Web du gouvernement soient accessibles avant le 31 décembre de cette année. (Allez sur le site www.petitiononline.com et cherchez GCWAP). La participation en ligne est la seule participation accessible pour les Canadiens aveugles. Il semblerait toutefois que le gouvernement n’accepte pas ce genre de pétition, lui a-t-on dit.
Non, ce n’est pas mon type de démocratie.
(Helen Henderson, The Toronto Star, 8 mai 2010)
L’AEBC chapeaute une coalition nationale d’organisations pour les personnes ayant des déficiences visuelles
En septembre 2010, les organisations nationales de et pour personnes aveugles, sourdes-aveugles et partiellement aveugles ont officiellement convenu de former une coalition axée sur les enjeux nationaux communs. Cette Voix nationale pour les aveugles porte désormais le nom de Coalition of Blind Rights Holder Organizations of Canada (CBRC).
Elle a pour objet de :
- Réunir les organisations de personnes aveugles, sourdes-aveugles et partiellement aveugles afin qu’elles fassent front commun et se prononcent d’une seule voix.
- Créer une voix forte et collective de détenteurs de droits aveugles, sourdes-aveugles et partiellement aveugles au Canada.
- Intervenir sur des enjeux d’intérêt commun aux personnes aveugles, sourdes-aveugles et partiellement aveugles, de tous âges.
- Transmettre, au sein de la coalition, les questions soulevées par les organisations membres et associées de la Coalition.
- Élaborer un plan d’action sur les enjeux priorisés par la coalition et le mettre en vigueur.
Les dossiers suivants ont été adoptés comme priorités :
- Bibliothèque nationale
- Terminaux de points de vente
- Accès aux produits ménagers
- Accessibilité des sites Web
- Accessibilité des procédures électorales
- Voitures silencieuses
- CRTC
- Sports Canada
Robin East, de l’Alliance pour l’égalité des personnes aveugles au Canada, a été élu premier président de la Coalition.
Organisations fondatrices :
- AEBC – Alliance pour l’égalité des personnes aveugles au Canada
- SAC – Sports aveugles Canada
- CCA - Conseil canadien des aveugles
- CNSDB - Canadian National Society Of The Deaf-Blind
- UCGC – Utilisateurs des chiens-guides du Canada
- INCA – Institut national canadien des aveugles
L’AEBC maintient la pression pour des procédures électorales accessibles
Un homme aveugle revendique de meilleurs outils de vote
Un homme de Saskatoon réclame un meilleur scrutin pour permettre aux personnes ayant des déficiences visuelles de voter en toute discrétion et certitude, conditions actuellement absentes dans les processus électoraux provinciaux.
Robin East, aveugle au sens de la loi, a déclaré n’avoir que deux possibilités pour cocher un bulletin de vote : se faire aider par quelqu’un ou insérer le bulletin dans un manchon portant du Braille et espérer que les marques s’aligneront correctement.
« Ce sont des trous dans lesquels devraient s’insérer les cercles du bulletin à cocher, a déclaré M. East. Vous devez sentir ces trous et essayer de déterminer à quel trou vous êtes. »
Le système est ouvert aux erreurs, ajoute M. East
« Vous espérez que le bulletin ne glissera pas, etc…etc…. Les problèmes sont nombreux avec ce système. »
D’autres systèmes pourraient être implantés au niveau provincial, précise-t-il.
La ville de Saskatoon a utilisé un terminal appelé Automark lors des élections municipales de 2009.
« Une machine prend le bulletin…Je mets des écouteurs et elle lit les renseignements pour moi, a expliqué M. East. Je sais exactement pour quel candidat je désire voter et la machine marque le bulletin pour moi. »
L’appareil confirme également le choix de l’électeur.
‘Elle l’imprime sur le bulletin qui ressort et que je peux ensuite déposer dans l’urne, a précisé M. East. Donc, la technologie existe. Il n’y a aucune raison de ne pas l’utiliser. »
Le ministre de la Justice, Don Morgan, a déclaré qu’il voulait étudier davantage les différents systèmes offerts aux électeurs aveugles et les coûts afférents.
Les prochaines élections provinciales, les premières dont la date est préfixée, auront lieu le 7 novembre 2011.
http://www.cbc.ca/canada/saskatchewan/story/2010/05/13/sk-blind-voting-s...
L’AEBC s’oppose à l’offensive contre l’équité en matière d’emploi
Lettre ouverte au Très honorable Stephen Harper
Monsieur le Premier Ministre,
Objet : Arrêtez l’offensive contre l’équité en matière d’emploi
En tant que représentante de Canadiens qui croient en une société non discriminatoire, l’Alliance pour l’égalité des personnes aveugles du Canada aimerait, par la présente, vous exposer ses inquiétudes provoquées par les récents commentaires de l’honorable Stockwell Day, Président du Conseil du Trésor, qui a insinué que le programme fédéral d’équité en matière d’emploi contrecarrait les chances d’emplois de Canadiens qualifiés dans la fonction publique fédérale.
Nous sommes également consternés par les propos analogues de l’honorable Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme qui a déclaré que tous les Canadiens devraient, à part égale, travailler pour leur gouvernement sur la seule base de leur mérite, quelles que soient leur race et leur ethnicité; cela revient en quelque sorte à suggérer que, grâce aux politiques fédérales d’équité en matière d’emploi, les candidats non méritants issus de groupes en quête d’égalité prennent les emplois des candidats blancs qualifiés. Si c’était le cas, les statistiques prouveraient que les blancs ne sont plus embauchés dans la fonction publique. Nul n’oserait dire une telle effronterie.
Comme vous le savez, la vérité est toute autre. Les programmes d’équité en matière d’emploi visent à favoriser l’embauche au mérite en contribuant à l’élimination des obstacles à l’emploi. Trop souvent, des candidats qualifiés de collectivités raciales ne sont pas engagés à cause de leur race ou de leur ethnicité; la représentativité des personnes handicapées est, de loin, bien en deçà de leur représentativité au sein de la population.
Selon les récentes données du gouvernement, si les femmes, les peuples des Premières Nations et les minorités visibles sont cette année en plus grand nombre dans la fonction publique, le nombre des personnes handicapées n’a pas bougé.
En mars 2009, les femmes constituaient 54,7% des fonctionnaires fédéraux, les peuples des Premières Nations représentaient 4,5%, les minorités visibles, 9,8% et les personnes handicapées, 5,9%. Pourtant, les personnes handicapées représentent 14% de la population.
La Loi sur l’équité en matière d’emploi de 1995 et l’alinéa 15 (2) de la Charte canadienne des droits et libertés ainsi que les politiques et lois provinciales sur les droits de la personne définissent le cadre législatif sous-tendant l’embauche dans la fonction publique. Ce cadre a pour objet de corriger la traditionnelle et actuelle marginalisation subie par les membres des groupes désignés, non seulement dans les pratiques d’embauche mais encore dans les pratiques de promotion et de maintien de l’effectif.
Pourtant, presque vingt-cinq ans après l’entrée en vigueur de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, les communautés autochtones, les minorités visibles, les femmes et les personnes handicapées continuent à être nettement sous-représentées à tous les paliers de la fonction publique fédérale, le plus grand employeur du pays.
Contrairement aux affirmations du Ministre, l’équité en matière d’emploi à joué un rôle capital; mais il reste encore beaucoup à faire pour accroître le nombre de personnes handicapées dans la fonction publique canadienne et dans d’autres marchés du pays.
Quelles sont les mesures que votre gouvernement envisage de prendre pour nous aider à sortir de cette chape chronique de pauvreté qui s’est abattue sur tant de Canadiens avec des déficiences?
.
Quel nouveau programme pensez-vous instaurer pour accroître notre participation à la force active?
L’AEBC, en tant qu’organisation de consommateurs détenteurs de droits, tient beaucoup à participer à de telles discussions.
Dans l’attente, je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Robin East
Président, AEBC
À NOUS LA VEDETTE!
Par John Rae
Notes pour une allocution au 7ème Festival annuel Simply People qui a eu lieu le mardi 20 juillet 2010 au Nathan Philips Square de Toronto.
Ce soir, c’est nous, ce soir, c’est pour nous! Ce soir, prenons le temps de célébrer nos réalisations et redoublons d’efforts pour déclencher la véritable égalité des personnes handicapées, ici et dans le monde.
Cette année, les Canadiens avec des déficiences célèbrent la ratification canadienne de la Convention onusienne relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). Si cette Convention n’augmente pas considérablement nos droits, elle brosse dans les moindres détails – et plus que ne l’auront jamais fait des codes des droits de la personne ou la Charte des droits et libertés -, un Canada plus accessible et plus inclusif, dans d’importants secteurs galvanisant crucialement notre participation à la vie économique, culturelle et sociale de nos collectivités – les transports, l’emploi, l’éducation, les communications, l’accès à l’information, etc.. Au titre de la Convention, le Canada devra colliger et disséminer des données sur les mesures adoptées et, dans les deux ans suivant la ratification puis tous les quatre ans par la suite, en soumettre un rapport complet au Secrétaire général des Nations Unies; la société civile participera directement à l’élaboration de ces rapports. Autrement dit, nous!
L’élaboration de la Convention a été unique en son genre. Elle a pris moins de temps que n’importe quelle autre Convention des nations Unies; la société civile y a participé plus intensément que jamais. Ce qui signifie que nous, et de nombreux groupes représentant les personnes handicapées, ont activement participé aux négociations inhérentes à cette Convention. Nous avons tiré d’importantes leçons de cette franche collaboration dans une telle initiative touchant directement nos vies.
L’an passé, Robin East, président de l’Alliance pour l’égalité des personnes aveugles au Canada, a abordé nos besoins et nos aspirations d’une nouvelle façon. Il a inventé la nouvelle expression « les détenteurs de droits ». Nous sommes les détenteurs de droits! Qu’implique-t-il par là?
Les gouvernements ont trop souvent tendance à nous regrouper tous, nous les consommateurs, les parents, les fournisseurs de services, etc…sous le même chapeau « d’intervenants du milieu ». Si tous ces groupes ont tous quelque chose à tirer de tout nouveau programme, politique ou acte législatif, nous sommes quand même les plus touchés. Nous sommes différents et nous devons nous considérer comme des « détenteurs de droits » et non comme un quelconque groupe « d’intervenants du milieu ». Par conséquent, nous devons être au premier rang, nous devons occuper la première et principale place à la table des discussions affectant notre qualité de vie.
Nous connaissons tous le slogan préféré du mouvement de défense des droits des personnes handicapées, « Rien pour nous, sans nous ». Puisque le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies, nous, détenteurs de droits, devons participer directement à son application, tout comme nous l’avons fait pour sa conception. Nous veillerons ainsi à ce qu’elle provoque une nette différence dans la vie des personnes handicapées et qu’elle devienne la Loi nationale des Canadiens avec des déficiences.
En revanche, la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario, tellement promue, continue à avancer à pas de tortue. Cinq ans après son entrée en vigueur, seule une des cinq normes d’accessibilité a été adoptée comme règlement. D’autres seront probablement adoptées plus tard dans l’année. Il est difficile d’imaginer que l’Ontario soit sur la voie de réaliser la pleine accessibilité d’ici la date lointaine de 2025. Nous espérons que la ratification de la Convention par le Canada suscitera un engagement renouvelé envers la LAPHO et des mesures concrètes.
Les représentants des gouvernements et des secteurs afférents allèguent souvent « nous voulons prendre les mesures requises et nécessaires mais ces changements coûtent chers. » Or, nous savons que l’élimination des véritables obstacles ne coûte rien; il s’agit tout simplement de volonté politique et de priorités.
Depuis 1982, le Code des droits de la personne de l’Ontario vise les personnes ayant diverses déficiences. Les gouvernements, les secteurs public et privé ont eu plus de vingt-cinq ans pour assurer la pleine accessibilité de leurs locaux, de leurs sites Web, leurs produits et leurs programmes. De combien de temps ont-ils besoin encore? S’ils ont trainé les pieds et ignoré leurs responsabilités, qu’ils arrêtent de nous blâmer – de nous blâmer, nous les victimes. Ce n’est pas notre faute!
Après les 1,3 milliards de dollars (oui, milliards) ridiculement dépensés pour la sécurité des Sommets G8 et G20, après les investissements sans fonds dans la guerre en Afghanistan, les personnes handicapées ne veulent plus que les coûts soient invoqués comme excuse…plus jamais. Les ressources ne sont pas limitées mais lorsqu’un gouvernement veut vraiment quelque chose, il trouve les fonds requis comme pas magie.
Alors, que pourriez-vous faire?
- Écrivez au rédacteur de votre journal local pour lui exposer les enjeux des personnes handicapées.
- Interrogez les candidats à la Mairie et aux postes de conseilleurs municipaux, de vous parler de leur programme et des mesures qu’elles pourraient prendre pour faire avancer nos plans
- Engagez-vous davantage dans le mouvement de défense des droits des personnes handicapées. Joignez-vous à un groupe comme l’Alliance pour l’égalité des personnes aveugles au Canada (AEBC) ou Citizens With Disabilities Ontario (CDWO) et abonnez-vous pour recevoir des mises à jours de « l’Alliance pour la Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées en Ontario » ou trouvez, dans votre région, l’organisation de consommateurs qui représentera le mieux vos intérêts et vos idées,
Permettez-moi, en terminant, de soulever un dernier point. Plusieurs d’entre nous se sont retrouvés au premier rang, qui, pendant de nombreuses années, ont assumé le leadership de notre mouvement, ont vieillis et sont fatigués. C’est pourquoi, nous vous demandons de vous engager. Nous avons besoin de votre énergie, de vos compétences et de vos nouvelles idées. Ne nous attendons pas à ce que le système nous donne la place qui nous revient; l’histoire nous apprend que cela n’arrive presque jamais! C’est à nous qu’il revient de faire progresser nos plans et d’atteindre nos objectifs. Nous devons mettre l’épaule à la roue.
Certains d’entre vous connaissez la phrase « Pleine participation et égalité ». Elle n’est pas nouvelle mais elle est excellente. C’était le thème de l’Année internationale des personnes handicapées (AIPH) en 1981.
Depuis, même si nous avons quelque peu progressé, il nous reste quand même beaucoup de chemin à parcourir. Aujourd’hui, nous réclamons des lois et de nouveaux programmes qui nous conduirons vers « cet impossible rêve ». Mais aujourd’hui aussi, nous devons consacrer énormément de temps à prévenir l’introduction de nouveaux obstacles.
Il est temps que les gouvernements et les secteurs public et privé reconnaissent notre valeur et d’engagent, à nos côtés, à concrétiser le slogan de l’AIPH.
Nous voulons nos droits. Quand les voulons-nous? Maintenant!
Association des sourds du Canada (ASC)
Mise à jour
Par Doug Momotik, président
L'ASC a écrit une lettre pour exprimer ses inquiétudes quant à l'embauche d'interprètes ASL-anglais non qualifiés par le procureur général de l'Ontario. Nous avons recommandé que l'on vérifie les compétences et qu'on établisse une politique d'embauche d'interprètes qualifiés spécialisés dans le domaine juridique.
J'ai participé au congrès de l'Association des interprètes de langages visuels du Canada (AVLIC) à Ottawa. Une entente conjointe entre la Société culturelle canadienne des Sourds, l'AVLIC et l'ASC a été signée Nous avons ensuite parlé de plusieurs enjeux, notamment du manque d'interprètes communautaires et la carence d'interprètes qualifiés dans le milieu de l'éducation.
L'assemblée générale annuelle a eu lieu à Vancouver les 12 et 13 juillet 2010. Merci à Sarah Hrycenko (présidente) et son équipe de bénévoles qui ont organisé avec succès le Congrès canadien des Sourds du 12 au 17 juillet 2010 à Vancouver. Tous les participants ont été ravis de se familiariser avec l’histoire et la diversité des Sourds et ont apprécié les discours et ateliers sur le thème de « Solidaires, nous agissons ».
Le 20 juillet 2010 à Vancouver, près de 800 délégués au Congrès international des éducateurs pour Sourds (CIES) ont assisté à la signature de l'Entente de l'Ère nouvelle par les quatre représentants : Claire Anderson (CIES), Doug Momotiuk (ASC), Markku Jokinen (Fédération mondiale des Sourds) et Wayne Sinclair (communauté des Sourds de C.-B.). L'entente rejette les 1 880 résolutions du congrès de Milan qui proscrivaient l'utilisation de la langue des signes dans les programmes éducatifs pour les enfants Sourds; elle exprime officiellement les excuses du CIES pour tout le mal causé à la population Sourde, et reconnaît et respecte toutes les langues y compris les langues des signes et toutes les formes de communication.
L’honorable Darin King, ministre de l'Éducation a annoncé la fermeture de l'École pour les Sourds de Terre-Neuve (NSD). Ce geste contrevient aux dispositions de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et à l'Entente de l'Ère nouvelle qui confirment toutes deux la nécessité des écoles pour les Sourds et de l'éducation en langue des signes. L'ASC a exigé que le gouvernement de Terre-Neuve et Labrador prenne immédiatement des mesures pour invalider cette décision de fermeture de la NSD.
Pendant la semaine internationale de sensibilisation à la surdité, troisième semaine de septembre, l'ASC a mis cinq enjeux en évidence, notamment la reconnaissance et la promotion des langues des signes (ASL et LSQ), l'affirmation du droit des enfants Sourds à l'éducation en langue des signes dans des écoles pour les Sourds, et la mise en œuvre du service de relais vidéo (SRV) pour favoriser un plus vaste accès aux services d'interprétation. Ils ont été distribués à toutes les provinces du pays.
Association nationale des étudiants handicapés du niveau postsecondaire (NEADS)
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