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Par des activités de renforcement de la capacité, ce projet crée une plus forte sensibilisation vis-à-vis de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), du Protocole facultatif (PF) et des mécanismes canadiens destinés à remédier à la discrimination subie par les personnes en situation de handicap. Lire la suite.
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Un bulletin du CCD.
Les Canadiennes et les Canadiens ne devraient pas être publiquement encouragés à se donner la mort
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Des experts des Nations Unies condamnent l'attribution de l'aide médicale à mourir aux personnes handicapées n'étant pas en fin de vie, et de ce fait, le Canada n'est plus un leader international en matière de droits de la personne.
Pour distribution immédiate
Toronto et Winnipeg
18 septembre, 2014
« Rien n’est pire que la mort! Mais les personnes poussées à croire le contraire ne devraient pas être publiquement encouragées à mettre fin à leurs jours » ont déclaré deux éminentes organisations de défense des droits des personnes en situation de handicap. Elles s’opposeront à toute tentative d’invalidation des dispositions législatives interdisant l’incitation ou l’aide au mourir des personnes handicapées ou non.
Le 15 octobre prochain, la Cour suprême du Canada entendra une requête d’invalidation de ces dispositions mais visant uniquement les personnes handicapées. Le Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD) et l’Association canadienne pour l’intégration communautaire (ACIC), les voix représentatives des citoyens en situation de handicap, comparaîtront en Cour afin de s’opposer à toute tentative de légalisation de l’euthanasie et de l’aide au suicide (E/AS)
« Aucun Canadien ne devrait affronter la mort dans la souffrance ni penser que sa vie est un fardeau pour les autres », a souligné Rhonda Wiebe du CCD. Les personnes handicapées devraient se joindre à l’Association médicale canadienne et autres intervenants pour réclamer des soins de fin de vie adaptés et non des ressources pour les programmes d’E/AS. »
« Dans les pays ayant légalisé l’E/AS, “ la perte de dignité et d’autonomie” et “le fait de devenir un fardeau pour les autres” sont les principaux motifs invoqués pour réclamer l’aide au mourir. Ces peurs primaires sont normales mais elles sont basées sur des conditions qui, au fil du temps, se sont insidieusement inscrites dans le quotidien des personnes handicapées, a précisé Catherine Frazee, ex-présidente de la Commission ontarienne des droits de la personne de l’Ontario. »
« Nous sommes particulièrement inquiets quand nous voyons que l’euthanasie des enfants et des personnes ayant des troubles cognitifs ou de développement n’offusque personne dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, a ajouté Laurie Larson, présidente de l’ACIC. Nous sommes également inquiets de constater que dans ces cas, le taux de mortalité annuel augmente respectivement de 48 et 64% et que la tendance se poursuit. »
Le CCD/L’ACIC veulent que la population comprenne les inquiétudes de la collectivité que l’E/AS sont censés desservir. Pour plus de détails, consultez sur www.ccdonline.ca ou www.cacl.ca, le mémoire soumis par le CCD/l’ACIC à la Cour suprême du Canada; ou encore, contactez :
Laurie Beachell, coordonnateur national, CCD, au: 204 947 0303 ou
Michael Bach, vice-président à la direction, ACIC, au: 416 209 7942
Tracy Latimer