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Par des activités de renforcement de la capacité, ce projet crée une plus forte sensibilisation vis-à-vis de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), du Protocole facultatif (PF) et des mécanismes canadiens destinés à remédier à la discrimination subie par les personnes en situation de handicap. Lire la suite.
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Un bulletin du CCD.
Vision d'un Canada plus inclusif par Christine Elliott
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2 décembre 2014
Ottawa, Ontario
(Christine Elliott était la conférencière invitée du forum du CCD)
Bonjour à toutes et à tous. Je suis très heureuse d’être ici aujourd’hui avec le Conseil des Canadiens avec déficiences. Jim, mon défunt mari, était fier des liens qu’il avait tissés avec vous et du travail que vous avez réalisé ensemble. C’est pour moi un véritable honneur que d’avoir été invitée à me joindre à vous ce matin. Et surtout, dans le cadre de cette semaine si importante. Comme vous le savez toutes et tous, nous célèbrerons demain la Journée internationale des personnes handicapées, journée au cours de laquelle nous, ici présents, réfléchirons aux gestes que nous pourrions poser pour bâtir un avenir plus inclusif, un avenir d’espoir, un avenir d’optimisme.
On m’a demandé de vous dévoiler ma vision d’un Ontario plus inclusif, d’un Canada plus inclusif; de vous parler des moyens à prendre pour éliminer les obstacles et créer un environnement autonomisant les personnes en situation de handicap et leurs familles. En bref, on m’a demandé de préciser comment, ensemble, nous pouvons bâtir une société plus inclusive.
Je dois avouer que c’est un sujet assez ardu, un sujet qui a dominé de nombreuses conversations que j’ai eues à travers l’Ontario au cours des dernières années. En pensant à ces discussions, j’ai réalisé que nous étions tous confrontés à des obstacles dans notre quotidien. Nous affrontons tous des défis…qu’il s’agisse d’obstacles dans les soutiens familiaux ou d’obstacles à la pleine participation citoyenne ou encore à une totale autonomisation. Les Ontariens et Ontariennes les ignorent en général; non pas parce qu’ils les occultent, mais parce qu’ils n’y ont jamais été confrontés. Ils n’ont pas cette connaissance directe que tant d’entre vous possèdent. Et le plus terrible, nous le savons tous, c’est qu’il n’y a pas de solution facile. Il n’y a pas de panacée. Ce sont des questions complexes qui exigent des réponses complexes. Et pour ça, nous devons, ensemble, travailler pour le bien commun. C’est ce que j’ai réalisé. Je ne suis pas venue vous apporter le remède miracle…car il n’y en a pas. Et ce n’est pas ainsi que je me vois contribuer à la réalisation de ce but, à savoir bâtir une société plus inclusive. Mon rôle consiste plutôt à écouter, discuter et oui, le cas échéant, à contester comme je l’ai fait, au fil des ans, avec mes collègues parlementaires. Mais en bout de compte, mon rôle tel que je le conçois, c’est de contribuer à l’autonomisation, de faire tout ce que je peux pour vous permettre de provoquer les changements dont nous avons tous besoin dans la société. Les changements requis avant que nous puissions réaliser notre vision commune d’une société juste et inclusive.
Ceux d’entre vous que je n’ai pas encore rencontrés connaissent un peu mon cheminement; mais vous comprenez maintenant combien ce sujet m’importe! C’est le moteur de ma détermination et c’est ce qui m’a vraiment incitée à me lancer en politique, à ouvrir des possibilités pour les personnes à besoins spéciaux, à prendre fait et cause pour les personnes muselées, celles qui ne sont pas intégrées dans la société, qui n’ont pas nécessairement l’écoute des médias, qui ont des difficultés particulières et qui ont besoin de défenseurs et d’intervenants auprès du gouvernement.
Il faut d’abord l’inciter à faire preuve de bon sens en focalisant les capacités et non les déficiences. C’était certainement la vision qui nous a menés, mon défunt mari et moi à travailler pour l’Abilities Centre, lequel a ouvert ses portes en 2012. Nous avons travaillé avec un groupe de personnes, nous donnant comme mission de promouvoir les capacités et de créer un lieu où tous et toutes seraient accueillis et y trouveraient un foyer.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le centre, je vous invite et vous encourage à aller le visiter sur notre site Web. Il s’agit d’une installation sportive et de conditionnement physique, ultra-moderne, de 125 000 pieds carrés, conçue pour les personnes à besoins spéciaux et ouverte à tous. Un lieu vraiment remarquable. J’y vais tous les jours pour m’en inspirer. On y voit des athlètes de haut niveau en train de s’entraîner – des athlètes en fauteuil roulant, des joueurs de basketball, des convalescents d’accidents vasculaires cérébraux qui s’exercent à parcourir notre piste intérieure. Nous avons un formidable programme pour les jeunes adultes ayant des troubles cognitifs ou autistes. Les gens se rassemblent dans notre centre; et tous reconnaissent et vantent les capacités des autres.
Pour moi, l’Abilities Centre était censé représenter l’inclusion totale que nous revendiquons pour notre société; personnellement j’aimerais que d’autres centres du genre soient construits à travers le pays. Oui, à travers le Canada pour ouvrir la voie à la pleine inclusion dans nos collectivités. En fait, pour ceux qui d’entre vous sont de la région d’Ottawa, sachez que nous sommes en train de travailler avec un groupe de personnes qui veulent créer un Abilities Centre dans la capitale. Nous allons tout mettre en œuvre pour éviter de répéter les erreurs que nous avons commises dans le passé : il ne faudra pas dix ans pour ériger ce nouvel Abilities Centre.
Bien sûr, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Certes, je m’y suis attaquée en tant que bénévole communautaire mais j’estime que le gouvernement devrait être plus proactif qu’il ne l’a été dans le passé. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé deux projets de loi d’initiative parlementaire portant sur de nombreux enjeux des personnes en situation de handicap. Tout d’abord, en 2009, j’ai déposé un projet de loi sur la santé mentale et la toxicomanie; il a donné naissance à un rapport consensuel pour la création d’une stratégie globale de santé mentale/toxicomanie; le gouvernement s’en est inspiré pour formuler sa stratégie. J’aurais souhaité qu’il adopte davantage de nos recommandations mais ça, c’est une autre histoire. Pour l’instant, nous avons ce Centre.
Ensuite, j’ai visé la création d’un sous-comité des services aux personnes ayant des déficiences intellectuelles afin que soit reconnue la vaste gamme de problèmes afférents, depuis le logement jusqu’à l’emploi en passant par les soutiens sociaux et par tout le reste d’ailleurs; cela s’est soldé en juillet 2014 par un rapport qui a été déposé juste après les élections, sous le titre « Inclusion and Opportunity, A New Path for Developmental Services in Ontario ». Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec les travaux des comités spéciaux, permettez-moi de vous dire qu’il s’agit de comités composés de représentants des trois partis politiques et chargés de publier deux rapports axés sur le consensus. Entre vous et moi, c’est rare mais tellement magnifique quand ça arrive et cela n’arrive pas souvent. Tous les membres de ce comité (libéraux, conservateurs et néo-démocrates) ont reconnu l’importance de ces deux enjeux; dans un même élan, nous avons conjointement travaillé à l’élaboration de rapports dont les recommandations devaient, nous l’espérions, s’avérer bénéfique au fil des ans. Pour vous, c’est encourageant. Nous y avons formulé une stratégie à long terme, qui s’inscrira dans la durée, et qui ne dépendra pas des cycles électoraux tous les quatre ans. C’est pour cela que je suis très fière de ces deux rapports; aujourd’hui, je voulais vous parler un petit peu du plus récent, « Inclusion and Opportunity, A New Path for Developmental Services in Ontario », car pour moi, c’est plus qu’un rapport. C’est vraiment une feuille de route. Non pas pour les neuf membres du Comité mais bien plus pour toutes les Ontariennes et tous les Ontariens. Et puisqu’il est basé sur les obstacles auxquels sont confrontées les personnes ayant des déficiences intellectuelles, il est évident qu’il aborde aussi les enjeux des personnes handicapées en général. Même chose pour les nombreuses collectivités qui sont ici représentées.
Pendant un an, à partir d’octobre 2013, mes collègues parlementaires et moi avons entendu plus de cent quarante (140) témoignages au cours des quatorze (14) audiences publiques tenues à travers la province. Nous avons reçu plus de trois cents (300) soumissions de particuliers, de familles, de fournisseurs de services, d’universitaires et d’intervenants. Notre rapport regroupe quarante-six (46) recommandations visant à sortir les personnes et les familles des situations de crise, trop familières. Je ne saurais vous dire combien ces histoires personnelles confiées par toutes ces personnes nous ont inspirés – quelquefois bouleversés. Car, et vous pouvez l’imaginer, il était très difficile pour tous ces gens de venir témoigner devant un comité, de raconter leur vécu. C’est assez ardu! Certains d’entre vous ont peut-être témoigné devant notre Comité. Si c’est le cas, merci infiniment car vous entendre, vous et tous les autres, était extrêmement important.
Il n’y avait pas deux histoires ni deux expériences semblables. Mais nous avons quand même commencé à voir se dégager des problèmes communs et des thèmes communs…de longues périodes d’attente dans de nombreux services, d’onéreuses et agressives évaluations qui se répétaient; des interruptions brutales de services pour enfants de 18 ans, alors que les services scolaires se terminaient à 21 ans; des besoins de santé non comblés à cause de soins dentaires et de santé inadéquats; un sérieux manque de services et de soutiens dans les régions éloignées, les communautés du Nord et des Premières Nations; mais par-dessus tout, nous avons compris que des particuliers et des familles ayant besoin de services et de soutiens pour des personnes ayant des troubles de développement, étaient en situation de crise. Trop de familles se composaient de parents âgés, désespérés de ne pas savoir ce qu’il adviendrait de leur fils ou de leur fille quand ils ne seraient plus là. Une histoire hélas trop familière mais totalement inacceptable. Le statu quo ne fonctionne pas. Nous devons faire preuve d’innovation dans nos solutions. Les audiences se sont soldées par une série de recommandations concrètes qui tenaient compte du fait que ce secteur avait été trop longtemps négligé et sous-financé. Tous les Ontariens et tous les Canadiens ont droit à la pleine inclusion. Ils sont tous le droit de recevoir les services et le soutien requis, sans délai.
Nos recommandations s’articulent autour de cinq principes fondamentaux. Premièrement, élimination des listes d’attente. Tous les citoyens ont le droit de recevoir des services et des mesures de soutien appropriés, en temps requis et tout au long de leur vie. Deuxièmement, contrôle et imputabilité du système. Ce système de services pour personnes ayant des déficiences intellectuelles doit être imputable auprès des citoyens ontariens tout en étant sensible à leurs besoins. En bref, comme nous le disons souvent, plus de services et moins de système. Troisièmement, autonomisation des personnes, familles et collectivités. Les particuliers et leurs familles veulent et méritent une plus grande autonomie en ce qui a trait à la conception de leurs services et soutiens. Les collectivités veulent des solutions innovatrices pour répondre aux besoins locaux. Quatrièmement, consolidation de la capacité. Dans son état actuel, le secteur des services aux personnes ayant des déficiences intellectuelles est incapable de répondre à la demande. Sa capacité doit être renforcée dans plusieurs domaines. Je me suis vite aperçue dans mon travail en tant que porte-parole de l’Opposition pour les questions de santé et également responsable de la santé mentale et de la toxicomanie ainsi que des services sociaux et communautaires vers lesquels je me tourne quelque peu, que nous avions d’excellents fournisseurs de services en Ontario. Tout ce que nous devons faire, c’est consolider la capacité…mesure que nous pouvons accomplir à une fraction du coût payé pour envoyer des personnes se faire soigner hors du pays. Les gens veulent obtenir les services dans leur propre communauté. Et on peut le faire sans que cela nous coûte cher. C’est un argument que nous allons soutenir en tant que Comité. Et enfin, l’inclusion et les possibilités. Les personnes handicapées veulent la pleine inclusion et y ont droit. Point final! Pas de question! Et cela implique bien sûr la pleine inclusion dans l’accès à l’éducation. L’emploi est un véritable défi ainsi que les possibilités sociales et récréatives. Ces principes ont instruit les recommandations du Comité et, en fait, ont guidé l’approche que nous avons adoptée pour les formuler.
Le nerf des recommandations était la création d’un comité interministériel des services aux personnes ayant des déficiences intellectuelles. Intitulé l’IMCDS – je ne le répèterai pas car c’est difficilement prononçable -, il sera doté d’un mandat clair et complexe à la fois, à savoir la mise en vigueur des quarante-cinq (45) recommandations formulées dans le rapport.
Je sais que certains d’entre vous s’interrogent : Pourquoi est-ce important? Ne devrions-nous pas nous concentrer tout simplement sur l’accès et la qualité des services? Certes, nous le devons, d’où l’importance du travail du Comité. Ce Comité doit être responsable de la mise en vigueur de la coordination des services et soutiens et relever uniquement d’un seul ministère. À l’heure actuelle, beaucoup trop de ministères sont impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans la prestation de services; aucun n’est réellement responsable et des choses passent entre les mailles du filet. Cela doit s’arrêter. Il nous faut un organe responsable et ce sera le comité que nous avons recommandé.
Ce comité doit livrer des résultats, concrètement et pas seulement en parler; il doit aller de l’avant et implanter ces recommandations. Sa première tâche sera d’éliminer les listes d’attentes au cours des douze (12) prochains mois. Dans le développement de mesures de soutien et de services, rien n’est plus important que l’accès aux soins requis. Nous avons discuté des échéances, de la faisabilité d’éliminer les listes d’attente dans les 12 mois. Était-ce raisonnable et réaliste? Mais en même temps, il faut faire preuve d’optimisme, il faut avoir un but difficile mais stimulant. Sans défi, on n’avance pas. Donc, que cela survienne dans 12 mois ou dans 15 mois ou dans deux ans, nous devons quand même continuer à exercer des pressions pour que le gouvernement s’attèle à la tâche. Nous ne pouvons plus attendre. Les gens ont besoin de leurs services, maintenant. D’où l’importance de cette échéance. C’est un prérequis pour le succès du rapport.
Pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de consulter le rapport, il est court. Ce n’est pas un annuaire. Nos recommandations sont succinctes. Nous espérons que vous les approuverez toutes. Et si ce n’est pas le cas, faites-nous le savoir. C’était un point de départ vers les décisions et les changements.
Ces recommandations visent toutes les facettes des services aux personnes ayant des déficiences intellectuelles, depuis la réclamation d’une stratégie provinciale intégrée visant à renforcer la capacité et à instaurer des services coordonnés en soins primaires et dentaires, jusqu’aux diagnostics précoces, les soins gériatriques, la recommandation de programmes encourageant l’emploi des personnes handicapées – et je crois que vous en parlerez sans doute aujourd’hui – et enfin les solutions innovatrices en matière de logement pour les personnes ayant des déficiences intellectuelles et, en général, pour les personnes handicapées. Perpétuer les listes d’attente, laissez les gens attendre indéfiniment pour des foyers de groupe……maintenir cette continuité, ça ne fonctionne pas. Les gens veulent pouvoir édifier leurs propres solutions en matière de logement. Et l’ancien modèle risque de ne pas épouser les besoins. Nous devons viser plus loin, envisager ce que les gens auront réellement dans leur vie et non pas essayer de les caser dans les structures existantes. Nous devons élargir nos horizons et s’assurer que les personnes ayant des déficiences intellectuelles et les personnes handicapées en général puissent faire leurs propres choix, au même titre que les autres citoyens.
Ce n’est que le début. Il reste tant à faire encore et nous le savons tous! Mais je crois que ce sont les solides avancées dont nous avons besoin, les solides avancées que méritent toutes les Canadiennes et tous les Canadiens handicapés. Il n’y a pas de solution facile. Nous le savons tous! Mais il y a trop de choses en jeu pour nous laisser intimider. La tâche est beaucoup trop importante.
Donc, bâtir une société inclusive…cela peut sembler quelquefois ardu. Peut-être aussi un peu trop inaccessible quelquefois … Mais quand vous pensez à tout ce que l’on peut faire ensemble, l’objectif d’une société inclusive ne semble pas tout aussi irréaliste, tout aussi ardu. Notre avenir sera un avenir de possibilités, d’indépendance, un avenir au sein duquel les personnes handicapées et leurs familles seront autonomes et où la pauvreté chronique sera éliminée. Notre avenir? Une société inclusive. J’en suis certaine parce que nous y arriverons en travaillant ensemble.
Je vous remercie de m’avoir donné la chance de m’adresser à vous aujourd’hui. Je serai ravie de connaître le fruit de vos futures délibérations et je vous souhaite le plus de succès possible. Merci beaucoup.
Christine Elliott :
Christine a grandi à Whitby où, très tôt, elle a appris la valeur du travail acharné et du service public. Son père, enseignant, et sa mère femme au foyer et bénévole communautaire, lui ont instillé le sens de la responsabilité et de l’intégrité; ils lui ont appris que la détermination, le dur labeur, l’éducation et la famille étaient les clés du succès dans la vie. Son intérêt pour la politique est né des s discussions passionnées autour de la table et elle est progressiste conservatrice depuis ce temps-là.
Christine détient un baccalauréat en art et un baccalauréat en droit de l’University of Western Ontario. Cette avocate chevronnée dans le domaine des affaires, spécialisée en droit immobilier et en droit des sociétés a cofondé son propre cabinet avec son défunt mari Jim Flaherty. En tant qu’avocate et entrepreneur, Christine a aidé des entreprises de Whitby, Ottawa et Toronto à se créer, se développer et prospérer.
Christine a utilisé sa pratique juridique pour poursuivre son engagement envers le service public; son travail bénévole pour des organisations caritatives lui a valu d’être reconnue Rotary International Paul Harris Fellow, le plus grand honneur du Rotary.
En tant que mère, avocate et entrepreneur, Christine connaît l’importance d’équilibrer le budget familial et la gestion d’une fructueuse entreprise. Christine sait que l’Ontario a besoin d’un leadership responsable pour retrouver la voie de la prospérité financière.
Christine est notoirement connue pour son engagement envers les droits des personnes à besoins spéciaux. Elle a été l’un des moteurs du développement, de la construction et du fonctionnement du Whitby Abilities Centre de classe internationale, ce centre où les personnes besoins spéciaux peuvent élargir leurs horizons personnels. Christiane a également dirigé plusieurs organisations, notamment le Grandview Children’s Centre, la Lakeridge Health Whitby Foundation, la Leukemia and Lymphoma Society, and les Durham Mental Health Services.
En 2006, Christine a été élue député provinciale de la circonscription de Whitby-Oshawa lors d’une élection partielle et a été réélue pour des mandats consécutifs en 2007, 2011 et 2014. Elle a occupé le poste de leader adjointe de l’Opposition officielle et porte-parole pour les questions de santé, de soins de longue durée et de la réforme de la santé mentale. En tant que députée provinciale, Christine est l’auteure de deux projets de loi d’origine parlementaire, l’un pour la création du Comité spécial sur la santé mentale et la toxicomanie et l’autre pour la création du Comité spécial des services ayant une déficience intellectuelle.
Christine demeure à Whity avec ses triplés, ses fils John, Galen et Quin et leur golden retriever. Elle est toujours aussi activement engagée dans sa communauté et adore courir, aller au théâtre, écouter de la musique et faire la cuisine.
Les alliés de « Mettons fin à l’exclusion » manifestent pour l’avènement d’un Canada accessible et inclusive.